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Perte de la nationalité française pour les djihadistes binationaux

Le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI) a publié récemment un rapport intéressant sur la description de l’embrigadement des djihadistes français. Il tendait toutefois à minimiser la part prise par les jeunes binationaux issus de l’immigration. Ce rapport soulève également la question de la responsabilité individuelle des radicalisés, quelle que soit leur origine. Un certain nombre disparaîtra dans les combats, suite aux frappes de la coalition, y compris françaises, ou pour désertion, tués par leurs propres frères du djihad. Mais nous devons aussi prendre des mesures de prévention des risques, notamment l’empêchement juridique au retour et au maintien dans notre pays.

Ces jeunes sont-ils responsables ou victimes ? Sont-ils récupérables et faut-il chercher à les récupérer ? S’il est louable de tenter d’enrayer leur radicalisation et leur départ par une mesure administrative de retrait du passeport, les impétrants doivent, in fine, assumer leur choix.. Ils ne peuvent plus dire aujourd’hui qu’ils ne savaient pas ce qui les attendait en Syrie ou en Irak !

Dounia Bouzar, directrice du CPDSI, dit elle-même qu’il faut compter sur la prévention, « car une fois que le jeune est endoctriné, c’est très difficile de le déradicaliser ».

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