Pourquoi ne pas demander à notre philosophe-diplomate-guerrier BHL de se rendre sur place ?
Lors de son apparition pour fêter le Nouvel An en compagnie de l’armée française, au centre de commandement de l’opération Barkhane à N’Djamena (Tchad), le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a laissé entendre, à un journaliste du quotidien Le Parisien, que si la France proposait avant tout une solution politique en Libye, les hauts gradés de notre armée n’excluaient pas l’éventualité de frappes aériennes coordonnées (El Watan).
Il suffirait, pour cela, que l’Algérie et l’Égypte donnent leur accord.
On ne manque pas de se souvenir, en Algérie, que si le chaos règne en Libye, dans ce pays qui n’a plus de gouvernement ni de Parlement, notre ex-président Nicolas Sarkozy en porte une lourde responsabilité.
L’Égypte paraît favorable à l’idée mais l’Algérie se montre, pour le moment, encore réticente.