La liste des « faiblesses » du régime semble incommensurable ; et pourtant, il flotte. Pourquoi ?
Considérons donc la première faille, l’impuissance du timonier. Hollande passe pour un abruti, son physique de clown grotesque le dessert, il se retrouve dans des situations vaudevillesques, et sa cote de popularité connaît les odeurs douteuses des bas-fonds. Pendant qu’on se gausse de son sort, les affaires, bien évidemment, continuent.
Envisageons ensuite ce qui constitue le souci premier des Français : le chômage. À l’étiage où il se situe, le sous-emploi massif constitue un facteur structurel du capitalisme postmoderne, en atomisant les classes laborieuses, en désespérant la nation, en tirant les salaires à la baisse, en favorisant le chantage et les pressions. Les syndicats jouent le jeu de la collaboration, parce qu’ils reçoivent des subsides occultes. Pourquoi le « capital » se priverait-il d’un instrument de pouvoir aussi puissant ?