J’ai choisi de rester Français, sachant qu’on ne saurait servir deux maîtres à la fois.
C’est une constante : les questions trop vite et mal posées posent généralement plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Ainsi, la déchéance de la nationalité française pour cause de « terrorisme » ou de « complicité de terrorisme », concept pour le moins flou, faute de faits avérés, qui agite actuellement la sphère judiciaire.
Soit la preuve par le cas d’un certain Ahmed Sahnouni el-Yaacoubi et qui provoque un assez croquignolesque imbroglio juridique. De qui s’agit-il ? D’un Franco-marocain, « déchu dans la plus grande discrétion par le ministère de l’Intérieur en mai 2014 », à en croire Libération de ce mardi 20 janvier. Et ce quotidien de poursuivre : « La procédure de déchéance de nationalité est rarissime. Il s’agit du premier cas depuis 2006 et l’entrée en vigueur de la QPC [Question prioritaire de constitutionnalité, NDLR], qui permet à un justiciable de contester la constitutionnalité d’une loi. »