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Le Cese n'avait sans doute pas le temps de compter nos pétitions

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes étrille de nouveau le Conseil économique, social et environnemental, celui-là même qui a jeté nos 700 000 pétitions à la poubelle :

"« Les présidents successifs du Cese ont instauré une série de primes et indemnités, certaines sans équivalent dans la fonction publique », relève le rapport, citant l’indemnité de séance, prime de départ à la retraite, de naissance, de mariage, de vacances ou de fin d’année. (...)

La Cour préconise aussi une réforme du temps de travail des agents, qui « reste inférieur à la durée légale », du fait des congés de « 54 jours par an », auxquels il faut ajouter les fériés légaux, estime-t-elle.

Les Sages de la rue Cambon recommandent par ailleurs de placer le budget du Cese sous le « régime budgétaire et comptable » qui s’applique à l’Etat et à l’ensemble des administrations publiques. Le Cese bénéfice d’un régime spécifique plus souple, étantdispensé du contrôle budgétaire de ses dépenses. La Cour préconise une réforme permettant le contrôle budgétaire tout « en tenant compte de la spécificité des missions du Conseil ».

Par ailleurs, malgré les ajustements opérés, le régime de retraite des 233 conseillers du Cese demeure déficitaire, relève la Cour, qui préconise une réforme « ambitieuse » (...)."

Pourquoi ne pas congédier le Cese ?

Louise Tudy

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