L'islam occupe une place grandissante dans notre société. Son essor récent n'est pas sans poser de nombreux problèmes de cohabitation, auxquels les gouvernements de ces quarante dernières années n'ont pas trouvé de réponse probante. Nos politiciens sont paralysés par le politiquement correct et son corolaire antiraciste, qui empêche toute réflexion sérieuse sur les conséquences à long terme de cette transformation démographique, culturelle et surtout religieuse.
Connaitre le passé permet de comprendre le présent et d'anticiper le futur. Aussi un rappel historique de la cohabitation de l'islam en France permet de mettre en perspective le bouleversement auquel nous assistons. Malheureusement cette histoire de France n'est plus enseignée à l’école dans sa continuité ni dans sa totalité. Cette ignorance volontaire pourrait nous être fatale...
Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 après J.C. dans ce qui était la France de l’époque. Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et dévasté la rive droite du Rhône jusqu’à Sens.
En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane, qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les Capétiens étaient sur le point de devenir rois de France et n’avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne. Les musulmans ont conclu alors qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’ouest des montagnes.
15.000 cavaliers musulmans ont ensuite pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732. Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continué à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne. Les ravages à l’est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descende, au sud, avec une armée puissante, et reprenne successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et mette le siège devant Narbonne. Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France obligea Charles Martel à quitter la région. En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans.
Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans. La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l’actuelle Garde-Freinet (le massif des maures). Une zone d’environ 10.000 kilomètres-carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.
En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genèvre. Le retentissement fut immense. Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes. En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.
La pression musulmane ne cessa pas pour autant. Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer. Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dar al islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems. Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord. Toulon a été totalement détruite en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte. Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne (dont la Reconquista dura jusqu'au quinzième siècle), les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer par des actions de pirateries et à l'est avec l'invasion ottomane qui fut stoppée en 1683 à Vienne en Autriche, grâce à l'intervention des princes allemands et Polonais.
Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à frapper le serpent à la tête, en allant en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans.
Vous savez ce qu’est devenue ensuite l’Algérie, et l’histoire ne s’est pas figée. Ce qu’il y a de frappant, c’est qu’entre 714, la première entrée, et 1830, l’écrasement définitif des pirates barbaresques, il s’est écoulé plus d’un millénaire, ce qui montre qu’ils ne renoncent jamais…. Et aujourd’hui, effectivement, ils reviennent en masse. Ils ne semblent pas vouloir s’intégrer, et exploitent à fond les failles de nos lois, de nos principes démocratiques et de nos avancées sociales. Les plus radicaux ne cherchent qu’une chose : appliquer la charia et transformer nos pays d’Europe en un « Dar al Islam », une terre d’islam. La majorité silencieuse d'apparence pacifique y consent. Il suffit d’observer ce qui se passe à petite échelle dans les cités dès qu’ils sont en nombre suffisant. Il suffit de voir les persécutions actuelles contre les chrétiens d’Afrique du Nord, d'Irak, de Syrie, d’Égypte, d’Indonésie, du Nigeria, etc., pour imaginer quel serait le sort réservé à nos familles, à nos peuples européens de souche judéo-chrétienne, et à ceux qui ont trouvé refuge chez nous précisément parce que l’islam les persécutait chez eux...
Aidons nos concitoyens à guérir de cette amnésie collective.
Olivier Amos
Lu sur lesPatriotes.net