A Castres, ce sont des tombes chrétiennes qui ont été profanées (215 tombes). Dans ces conditions, la majorité des médias a préféré parler de tombes« dégradées » ou « vandalisées ». Il en est de même de François Hollande. Le terme« profané » est réservé aux tombes juives et musulmanes, les seules jugées sacrées. Comme l’explique Madame Léridon, directrice de l’information de l’AFP : « On pèse les mots. »
La procureure‑adjointe a déclaré « N’avoir vu aucune connotation à caractère religieux ou racial ».
Pourtant, de nombreuses croix ont été cassées ou jetées à terre. « Ce sont clairement des atteintes aux symboles de la foi chrétienne. », a déclaré le maire de Castres.
Le suspect interpellé était en djellaba et récitait des prières musulmanes ! Mais, selon la procureure adjointe, « étant dans un état délirant inaccessible à la communication, le suspect a été hospitalisé d’office ». Bon sang, mais c’est bien sûr, encore un « déséquilibré ».