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Commandos français parmi les djihadistes : la bombe à retardement

Une chronique du numéro 24 de Guerres & Histoire nous le rappelle : un ancien militaire du 1er Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (1er RPIMa) s’est radicalisé et est considéré par les services de renseignements comme un terroriste potentiel.

Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans les questions de Défense, a des sources assez bien placées pour apprendre que les services secrets ont identifié une dizaine d’anciens militaires français qui ont rejoint les réseaux djihadistes. Et parmi eux, un ancien des Forces Spéciales, vétéran de l’un des régiments les plus sélectifs et les plus prestigieux de l’armée française. Il s’agit d’un Français d’origine tunisienne, né en Seine-Saint-Denis en 1974 et de confession musulmane. Il a servi cinq ans dans l’armée, puis a travaillé dans la sécurité privée et la protection des installations sensibles. Il s’est radicalisé en quelques années, et est devenu salafiste.

Où est-il ? Les services secrets l’ignorent. Si cet ancien militaire était soupçonné d’avoir rejoint la Syrie pour y combattre dans un groupe djihadiste armé, sa trace a été perdue depuis.
D’autres anciens militaires français ont été identifiés à la tête de groupes de combattants armés en Syrie et en Irak, l’un d’eux a d’ailleurs mis ses compétences militaires au service de l’instruction au combat de jeunes djihadistes français dans la région de Deir Ezzor. D’autres ex-soldats français identifiés par les services sont des experts en explosifs, parmi eux, il y a des anciens de la Légion étrangère ou d’anciens parachutistes. Certains sont convertis, d’autres issus de culture arabomusulmane.

Bref, nous avons des hommes dotés de passeports français, dont certains instruits aux techniques commandos les plus ardues, qui sont passés à l’ennemi. Qu’ils reviennent en France pour y commettre eux-mêmes des attentats ou qu’ils se contentent de déléguer des terroristes formés par eux et nous aurons à lutter contre des dangers autrement plus graves que Mohammed Merah ou les frères Kouachi, qui n’étaient que des « amateurs éclairés ».

Jean-Dominique Merchet le rappelle

Tous les responsables américains et européens le savent : tôt ou tard, il y aura un gros problème de terrorisme avec un ancien militaire, des forces spéciales ou du renseignement.

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