Joris Hébrard, après avoir été élu conseiller départemental dès le premier tour en mars dernier, vient d’emporter les élections municipales dès le premier tour avec 59,43% des suffrages exprimés.
Un joli mois de mai qui devait normalement bien se terminer pour les « happy few » de l’entre-soi républicain : entre panthéonisation et apothéose. La République pour Tous et à tous les étages, en quelque sorte : matin, midi et soir, en cachets, sous perfusion et même en suppositoire. Des mots.
La panthéonisation : je veux, bien entendu, parler de l’élection de M. Cambadélis comme premier secrétaire du Parti socialiste. Un parti qui ressemble effectivement au Panthéon : une ancienne église, glaciale, dont les armatures métalliques sont rongées par le temps et la rouille. Une église sans âme dont le tabernacle a été vidé depuis longtemps. Une Petite Église, fréquentée par seulement quelques affidés qui y croient encore mais qui conserve un clergé sophistiqué et nombreux, attaché à ses rites antiques et vains, à ses prébendes aussi.