On apprend que l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière a traité, en 2014, trois fois plus de dossiers qu'en 2013.
Un ami médecin qui travaillait à l’époque à l’hôpital de Créteil me racontait, voilà déjà une bonne dizaine d’années, le trafic de nombreuses femmes d’origine africaine avec les cartes Vitale. Ainsi, disait-il, « on voit la “même” mère venir accoucher trois ou quatre fois dans l’année. Elles se refilent les papiers… » Et que faites-vous ? « Rien. Que veux-tu qu’on fasse ? On a déjà du mal à faire notre boulot, et puis on n’est pas là pour faire la police et dénoncer les gens », m’avait-il répondu.
Depuis, les enfants sont nés. Toujours plus nombreux. Et si l’on pouvait, alors, forcer le passage à l’hôpital avec la carte Vitale de la voisine, il est sans doute plus difficile, aujourd’hui, de faire enregistrer par la Sécu trois accouchements dans l’année. Mais l’imagination des candidats à la nationalité française étant sans limite, ils n’ont pas tardé à trouver la parade : la multiplication des ventres féconds étant sous surveillance, ce sont maintenant les pères qui se fabriquent, sur notre sol, des familles « à l’africaine » : 10, 20, 30… jusqu’à 44 enfants reconnus par le même père.