Dans un communiqué de presse intitulé « l’abjection en action » daté du 26 juin, l’association SOS racisme revient sur le sort du chef d’entreprise décapité par son employé Yassin Sahli en parlant de « délire de la pureté » et de « sang versé. »
Pour le sang versé, il n’est pas de doute que celui de la victime l’a bien été, mais on ne voit pas bien de quel délire de la pureté il saurait être question de la part de l’auteur présumé des faits, celui-ci ayant pour objectif de faire sauter un site classé SEVESO et étant peu loquace depuis sa mise en examen.
On commence à entrevoir le rapport mis en avant par les potes en lisant la suite gloubi-boulguesque du communiqué qui n’hésite pas à amalgamer la droite patriotique et le djihadisme: « Au milieu de l’extrême droite nationaliste et de l’extrême droite djihadiste, il existe un espace – précieux – à défendre et à étendre : celui du vivre ensemble, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. »
Notre malheureux compatriote venant de participer au vivre ensemble en testant la liberté de se faire égorger dans la fraternité, à quelle extrême droite nationaliste l’association fait-elle référence et quelle confusion essaye t-elle d’induire en utilisant à des fins partisanes le funeste sort de la victime ?
Quant à qualifier des djihadistes d’extrême droite, il y a peu de chance que ces fanatisés se reconnaissent sur cet échiquier politique, mais que n’écrirait-t-on pas pour servir sa bouillie ?