Le monde avance, nous dit-on, sauf les Turcs, sans doute, qui ont arrosé la Gay Pride d’Istanbul à la lance à incendie.
Samedi était, de par le monde, jour de « la fierté homosexuelle ». En attendant, sans doute, qu’on nous contraigne à défiler pancarte au cou pour expier « la honte hétérosexuelle ».
Parce qu’il était certainement très fier de sa condition, un chocolatier de l’avenue du Général-Leclerc, dans le XIVe arrondissement de Paris, avait troqué ses truffes contre trois petits panneaux avec affichettes : « Les droits LGBT sont les droits de l’homme », « Et si votre amour était interdit », et « Gay is OK ».
Ah ah ! Ça, c’est pensé ou je ne m’y connais point ! me dis-je in petto. En fait, c’est plutôt comme les chocolats du monsieur par 35° à l’ombre : une bouillie informe, du gloubi-boulga indigeste, en apparence du prémâché neuneu qui se prend pour de la philosophie.