Les socialistes sont aux abois. Leur hantise est de voir une ou plusieurs régions tomber aux mains du Front national en décembre, ce qui serait pour eux, si l’on peut dire, la consécration suprême de leur échec.
On l’avait compris depuis les charges de policiers sur les poussettes de la Manif pour tous en 2013 : l’État, lorsqu’il est aux mains des socialistes, atteint un degré de partialité et de déchaînement de haine qui nous ramène vite – pour reprendre justement les phrases toutes faites de la gauche – aux heures les plus sombres de notre histoire. Je veux parler de celles de la Terreur. Cette partialité, ce déchaînement de haine s’accentuent, se développent de façon débridée, au fur et à mesure que la gauche perd pied, perd la main sur la réalité – du reste, l’a-t-elle jamais eue ? -, et que son échec est désormais flagrant, définitif, à 18 mois de l’échéance.