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Mme Vallaud-Belkacem aime la mixité sociale... loin de son pavillon !

Les périodes d'élections sont souvent propices aux sorties des professionnels de la politique. Cette fois, c'est madame la ministre de l'éducation nationale qui s'y colle, sur le thème de la sacro-sainte mixité sociale. Un terme inventé par les sociologues, il y a quelques années, pour expliquer qu'il faut "mélanger" les gens, les riches avec les pauvres, les jeunes avec les vieux, les catholiques avec les bouddistes etc.

Mme Najat-Belkacem a donc proposé un énième plan destiné, selon elle, à sauver la république, rien que cela ! Il s'agirait de réformer (encore ?) les cartes scolaires pour favoriser le brassage des populations dans les grandes villes. Car c'est bien connu, quand vous mettez ensemble un môme de médecin, un d'ouvrier, un gamin de trafiquant de drogues ou un rejeton de migrant, ils fraternisent et font la fête tous ensemble. Shiny happy people. Enfin, vu des beaux quartiers parisiens, comme il se doit...

Une farce de plus, en fait. Tout le monde connait les causes de la ghéttoisation de nombreux quartiers et des écoles publiques. L'auteur de l'article, qui a passé la moitié de sa vie en HLM, peut en témoigner. Quartiers laissés aux bandes de voyous, associaux logés en priorité, police réduite à l'impuissance, refus d'intégration de certaines populations acquises à l'islam radical, écoles transformées en halte-garderies etc. Seuls ceux qui n'ont jamais connu ces quartiers pourront dire le contraire. Ce qui est le cas des nababs du parti post-socialiste, qui entendent inviter les pauvres à fraterniser pour garantir la paix sociale, par ailleurs peu remise en question dans leurs quartiers protégés. Allez faire un tour dans le cinquième arrondissement de Paris, où résident artistes de gauche et autres intellos donneurs de leçons d'humanisme, vous y chercherez longtemps de la mixité sociale.

Incapables de rétablir la loi républicaine dans les grandes villes, blocages culturels sur l'autorité obligent, ainsi qu'impuissance financière, nos princes cherchent donc à noyer le poisson. Qui inscrirait son gamin dans une école publique "mal fréquentée" (terme à débattre), quand un kilomètre plus loin une privée propose ses services. Qui de sensé irait s'installer dans un immeuble où les bandes de lascars trainent à l'entrée du matin au soir ? 

Bien sûr, en bons sophistes hypocrites les "socialistes" ont trouvé la parade : installer les populations à problèmes chez les "riches", en imposant les fameux quotas. Ce qui ne fera qu'aggraver les choses, car des gens qui n'ont rien en commun ne se cotoieront pas. L'auteur de l'article, qui a quitté Paris pour vivre et travailler en milieu rural est d'ailleurs une atteinte à la mixité sociale : en effet, je préfère le calme de mon village, mes voisins courtois dont les enfants sont bien élevés, la petite église et la boulangerie où on est servi avec politesse, à la banlieue devenue impraticable pour les braves gens où je vivais il y a encore cinq ans... et j'estime que c'est mon droit. 

Et l'école me direz-vous ? Instituteur durant des années en Seine St Denis, j'ai passé mon temps à régler des conflits entre des gamins de communautés différentes, à qui il était bien difficile de transmettre les valeurs républicaines. Car pour eux, l'identité c'était d'abord la famille et la religion. Alors, dans la cour de récréation, dieu reconnaissait les siens... et les éducateurs ne pouvaient pas y faire grand-chose.

Mme Najat-Belkacem est donc hors-sujet. D'ailleurs, comment pourrait-elle comprendre un concept qui lui est étranger ? Les gens de sa caste vivent dans des quartiers protégés, scolarisent leurs enfants dans des écoles privées, ne fréquentent pas les pauvres...ils sont de gauche pour ne pas éduquer leurs gosses (mai 68 est passé par là), et de droite pour leur pognon. Qu'ils gardent leurs leçons à deux balles...

Pour conclure, je vous propose d'observer, au cours de vos voyages, les quartiers populaires d'Europe de l'est par exemple. A Prague, Bratislava, Cracovie, Budapest... pas un voyou ne traine près des gares, pas une racaille aux pieds des barres "HLM" de l'époque communiste, pas de problèmes "inter-communautaires"... les réalités parlent d'elles-mêmes !

par Marc Aurèle (son site)

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mme-vallaud-belkacem-aime-la-173954

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