Depuis cette nuit, la France est en deuil. Elle est en guerre, aussi. L'ennemi se déclare lui-même, annonce la couleur sans ambages, tue sur notre sol, nous sommes en guerre. La France ce matin se vêt de noir, elle est en deuil. Les politiques, chef de l'Etat en tête - il était bien dans son rôle - y sont allés de leur déclaration, le visage grave et le tweet épique; les larmes affleuraient.
Mais la gravité du moment, qui devrait électriser la France, la faire se réveiller en sursaut de cet affreux cauchemar, n'a pas suffi, politiques et médias dorment toujours, du sommeil nauséeux de l'alcoolique. Un mot, un seul, qui aurait pu montrer que la France a pris la mesure du danger, n'a pas été prononcé : le mot qui tue, le mot "islamique". Car c'est bien aux cris d'"Allah Ouakhbar" que des Français sont morts. Les alcooliques reprendront une dose accrue de Padamalgam, continueront de mentir par omission et... les islamistes recommenceront. Plus fort, plus grave, plus souvent. Notre-Dame de France, ayez pitié de la Fille aînée de l'Eglise de votre Fils.