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Abstention en baisse mais toujours importante à 49%

Résultats quasiment définitifs du Ministère de l'Intérieur (nombre de voix et part des votants) :

  • Front National 6 017 182 27,96%
  • Liste Union de la Droite 5 785 077 26,89%
  • Liste Union de la Gauche 5 019 690 23,33%

Le FN se classe premier dans six régions métropolitaines :

  • Nord-Pas-de-Calais-Picardie,
  • Provence-Alpes-Côte d'Azur,
  • Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne,
  • Centre,
  • Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
  • Bourgogne-Franche-Comté. 

Les Républicains et leurs alliés centristes sont en tête dans quatre régions :

  • Île-de-France,
  • Normandie,
  • Pays de la Loire
  • Auvergne-Rhône-Alpes. 

Le Parti socialiste et ses alliés sont en tête dans trois régions :

  • Bretagne,
  • Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes,
  • Corse.

Le FN fait bien mieux qu'aux européennes de 2014 (24,9 %) ou qu'aux départementales de mars (25,2 %). En six ans, le parti a presque triplé son score électoral puisque les listes FN avaient recueilli 11,4 % aux régionales de 2010.

Le bloc de droite et du centre a réalisé une contre-performance puisque Nicolas Sarkozy et ses alliés sont en recul, huit mois après les départementales où les candidats UMP-UDI et du MoDem avaient cumulé 29,5 %. En 2010, les listes UMP-UDI avaient recueilli 26 %, celles du MoDem 4 %... Nicolas Sarkozy a prôné le "ni-ni" : ni fusion avec la gauche ni retrait au profit de la gauche. Stratégie contestée par les centristes qui préfèrent faire gagner la gauche que le FN.

Réuni en bureau national dans la soirée, le Parti socialiste a décidé «à l'unanimité» de retirer ses listes dans trois régions : Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et Provence-Alpes-Côte d'Azur. En Paca, le candidat PS Christophe Castaner a d'abord annoncé qu'il refusait de se désister au profit de la droite, mais en fin de soirée, il a fini par obéir au patron de son parti et accepté l'idée d'un retrait de sa liste PS. Que lui a-t-on promis en échange ?

En revanche, en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, le socialiste Jean-Pierre Masseret (16%) a dit écarter tout retrait et toute fusion «qui n'aurait aucun sens» au second tour. 

«Je maintiens ma position, il n'est pas question qu'il n'y ait pas d'élus de gauche».

A Nice, le PS l'a mauvaise :

Quant à l'abstention, elle s'est tout de même élevée à 49,1%, ce qui est beaucoup mais un peu moins qu'en 2010 (53,7%).

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Michel Janva

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