Faut-il être un immigré clandestin pour espérer trouver rapidement un logement en France ? Telle est la question que désormais, les Français sont en droit de se poser quand on assiste, médusés, à la multiplication des initiatives en faveur des "migrants".
Faut-il être un immigré clandestin pour espérer trouver rapidement un logement en France ? Telle est la question que désormais, les Français sont en droit de se poser quand on assiste, médusés, à la multiplication des initiatives en faveur des "migrants". Subitement, il semble possible de débloquer des budgets et de trouver des lieux pour héberger des populations entières qui ont quitté leur pays pour venir s'installer chez nous. Comme par enchantement, le gouvernement trouve 1 000 € par place d'hébergement de clandestins. Mais où était cet argent pour loger les SDF qu'on laisse crever seuls et abandonnés dehors ? Aujourd'hui, il vaut surement mieux s'appeler Tarik que Bernard, venir de Syrie plutôt que de Clichy.
En février dernier, la Fondation Abbé-Pierre avait pointé du doigt l'échec des politiques dans la lutte contre le mal-logement. La France peut ainsi s'enorgueillir de détenir un triste record avec 3,5 millions de personnes mal logées ! Comme le révélait une enquête parue dans Le Monde, "le 115, numéro d’urgence pour les sans-abri, a, lors de l’hiver 2013-2014, reçu 355 000 demandes d’hébergement mais ne dispose que de 140 000 places (...) Le droit au logement opposable, créé par la loi Boutin en 2007, a reconnu 147 000 personnes prioritaires mais 55 000 restent sans solution. Le nombre de demandeurs d’un logement social atteint 1,8 million, alors que seules 467 000 HLM sont attribuées chaque année, satisfaisant moins d’un quart des demandes." De son côté l'Armée du Salut, qui vient de fêter ses 150 ans d'existence, constate que la misère ne cesse de se développer. Quant à leurs centres d'accueil, ils sont tous pleins. Impossible donc de loger tous ceux qui viennent à leur rencontre pour demander de l'aide.
On ne parvient donc pas à offrir un toit à tout le monde en France ? Qu'importe ! Malgré cette situation préoccupante, des fonctionnaires de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) préfèrent s'activer en Allemagne pour inciter des milliers de "réfugiés" à venir s'installer chez nous, dans le cadre du "plan d’urgence" décrété par François Hollande. Et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils se sont même décidés à distribuer des prospectus en arabe... En France, l’association Singa a lancé l'initiative CALM (Comme A La Maison) avec un site web proposant à des familles d'héberger des clandestins pendant plusieurs mois. Une sorte de Airbnb pour "migrants" qui ne peut qu'inciter les candidats à l'exil à venir tenter leur chance en France. Le slogan est assez clair : "Vous avez une chambre libre dans votre appartement ? Hébergez un réfugié !". Et nos SDF qui dorment dans la rue ? Seraient-ils trop de souche pour intéresser ces militants associatifs ?
Le gouvernement est également prêt à apporter un certain nombre d'aides aux communes qui acceptent de mettre en place des dispositifs d'hébergement pour les "réfugiés". Claude Huet, ancien SDF et responsable de l'association SOS Sans-abris, dresse aujourd'hui un constat amer : "Quand j'ai été reçu au ministère, j'avais demandé que chaque commune de France accueille un SDF. On m'a répondu que ce n'était pas possible !". Déjà en mai dernier, Claude Huet avait expliqué que les Français de souche semblaient être des citoyens de seconde zone dans leur propre pays : "Un centre d’hébergement d'urgence de 250 "lits" et seulement 3 FRANÇAIS. C'est de la préférence nationale ou étrangère ?".
Quand les jeunes identitaires sont venus en aide aux SDF Français de souche, des voix se sont élevées pour dénoncer une "discrimination". Par contre, aider les autres avant les nôtres, c'est mieux car cela participe à l'accélération de l'invasion.
Fabrice Robert
( tribune parue sur Boulevard voltaire).