Et les voeux sous-titrés en arabe d'Angela Merkel n'y auront pas changé grand chose.
A la gare centrale de Cologne, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, un millier d'individus se sont rassemblés par groupe de vingt à quarante, des hommes «d'origines arabes ou nord-africaines», et ont cerné et agressé des femmesmêlant vol à la tire et attouchements. Au moins un viol a été signalé.
Cela rappelle les viols sur la place Tahrir en Egypte, durant le "printemps arabe".
Mardi, le nombre de plaintes déposées s'accumulait : 60 en début de journée, 90 à midi. La chancelière Angela Merkel a exprimé sa «révolte» face à ces «agressions scandaleuses» et réclamé une «réponse forte». Le ministre de la Justice allemand, Heiko Maas, a ajouté :
«Il s'agit d'une nouvelle forme de criminalité organisée». «Il va falloir qu'on réfléchisse, qu'on pense aux moyens à mettre en œuvre pour y faire face».
Hier, nous parlions sur ce blog de terrorisme sexuel.
D'autres faits similaires mais sans avoir la même ampleur ont été signalés à Hambourg et Stuttgart.
Mais les idéologues du Padamalgam ne faiblissent pas. Heiko Maas a mis en garde contre «toute généralisation». Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a ajouté que l'apparence des agresseurs
«ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous».
Henriette Reker, maire de Cologne, a précisé :
«Rien ne permet de penser pour l'instant que des demandeurs d'asile seraient impliqués».
Quant à la police, le 1er janvier, faute de plaintes, elle avait conclu à «une nuit calme».