Les manifs pro — « migrants » ont dégénéré à Calais, au port, d’une part et dans le centre-ville d’autre part. À chaque fois, les gauchistes étaient là pour souffler sur les flammes.
Calais est au bord de l’explosion. Les habitants sont de plus en plus excédés des dégradations et exactions permanentes des clandestins, lesquels sont de leur côté de plus en plus agressifs, y compris à l’encontre des forces de l’ordre.
Comme si cela ne suffisait pas, les gauchistes pro-migrants jettent de l’huile sur le feu. C’est à l’occasion d’une manif organisé par l’un de ces groupes, « no borders », rassemblant des activistes français et européens, qu’une cinquantaine de clandestins ont pris d’assaut un ferry. Tout laisse à penser que ce sont les gauchistes eux-mêmes qui ont initié le mouvement.
150 personnes avaient pénétré de force dans l’enceinte du port, parmi lesquels une cinquantaine a pris à l’abordage le « Spirit of Britain ». Sur les 35 personnes interpellées pour embarquement frauduleux sur un navire, 26 étaient des clandestins, 9 des militants du collectif « No Borders » ; 15 d’entre eux ont été placés en garde à vue.
Ailleurs à Calais, c’est une famille excédée qui s’est opposée aux manifestants gauchistes et clandestins. L’un d’eux à même brièvement sorti un fusil pour intimider la foule, avant de se raviser.
Enfin, dans le centre-ville, une statue du Général de Gaulle a été vandalisée, d’un tag « nik la France », un geste revendiqué par les « antifas » de « No Border » qui devaient ainsi espérer attiser encore les tensions entre clandestins et calaisiens.
Même le très clandestinophile maire de Calais, Nathalie Bouchard a qualifié l’autorisation de cette manifestation « d’irresponsable ». Cet événement a poussé le président du port de Calais Jean-Marc Puissesseau à demander « une réunion de crise extrêmement rapidement (…) avec les responsables locaux, régionaux, parlementaires et du gouvernement » estimant « que ça ne pouvait plus durer », appel repris par l’opposition.
Au delà de la question du traitement des clandestins et de la « jungle » de Calais, il faudra aussi aborder la question des agitateurs professionnels de « No Border », ce collectif rassemblant notamment des antifas français ou anglais, des militants écologistes (EELV…), du NPA, d’anarchistes et d’autres groupuscules gauchistes. Par leur attitude et leur action, ils mettent réellement en danger l’ordre public dans une région qu’une étincelle suffirait à embraser. Les calaisiens ont réagit aujourd’hui par une manifestation pacifique. qu’en sera-t-il le jour où l’un d’eux se fera tuer par un migrant?
Mais, tenants de l’idéologie immigrationniste officielle, ils bénéficient d’une certaine indulgence, plus en tout cas que les opposants à la COP21… Le gouvernement est-il vraiment conscient que son attitude à leur égard peut aboutir à des drames ?
L’irresponsabilité dont font preuve les autorités – en plus de celle des « activistes », bien sûr — tient-elle de la bêtise crasse, du simple aveuglement idéologique ou d’un machiavélisme à la petite semaine, nos politiciens escomptant un rassemblement spontané des Français autour de leurs autorités en cas d’aggravation de la situation ?
Charles Dewotine