Le choix des éléments constituant cette chronique fut cornélien. Allais-je vous relater ce spectacle brésilien où « 8 personnes complètement nues se sont mises à tourner en rond, la tête et le doigt dans l’anus du voisin de devant » ? Vous parler de la boîte de préservatifs allemands promettant d’atteindre jusqu’à 21 orgasmes ? Des hommes qui défilent en mini-jupes pour « soutenir » les femmes agressées à Cologne ? En ce temps où l’abjection est reine, j’ai pris le parti de traiter de thèmes qui paraissent légers et ridicules mais qui démontrent la grande dangerosité de l’inversion des valeurs à laquelle nous assistons chaque jour. Médiocrité, imbécilité, dégénérescence et idéologie mortifère mènent ce monde où tout est permis. Cette permissivité se voit encouragée par le système et ses valets (notamment médiatiques) adeptes malades du libéralisme sous toutes ses formes.
Zahia, stupide prostituée étrangère devenue « star » et récemment accoutrée en Marianne de leur France (par les bons soins de photographes gays) symbolise à merveille cette société qu’ils veulent nous vendre à tout prix. Voici pourquoi elle donne son titre à ce papier même si elle n’en est pas le sujet.
Momo et son pénis bionique
Mohamed est « un Ecossais » âgé de 43 ans. Il fleure bon les Highlands d'ailleurs. Suite à un accident lors de son enfance, il a perdu son pénis. Ce drame national n’a pourtant pas trop contrarié le contribuable écossais car Momo a subi :
"plus d'une centaine d'opérations pour tenter de reconstruire ce qui avait été perdu. Mais ce n'est que très récemment, grâce à l'implantation d'un pénis artificiel, que Mohammed a retrouvé une seconde jeunesse. En utilisant une greffe de peau du bras de celui-ci, les médecins sont en effet parvenus à recréer un sexe artificiel d'une vingtaine de centimètres qui se gonfle en actionnant une petite pompe au niveau des testicules."
On n’ose imaginer le coût de cette centaine d’opérations… Pour vous donner une idée, sachez qu’une opération du même type coûte 370.000 euros aux Etats-Unis(dans le cadre de greffes effectuées sur des militaires ayant perdu leur sexe).
Heureusement, les contes de fées existent et Mohamed, encore vierge, va se faire dépuceler et enfin pouvoir utiliser son sexe de l’espace. Avant de tourner dans des pornos ? Revenons à nos moutons si l’on ose dire :
"Apprenant les mésaventures de Mohammed dans les médias, Charlotte Rose, une célèbre dominatrice sexuelle et lauréate britannique du "Prix érotique pour le travailleur du sexe de l'année" en 2013, a proposé ses charmes gratuitement pour sortir cet amant débutant de son innocence. Mère de deux enfants à 35 ans, elle se dit "honorée d'avoir été choisie"."
Mohamed est chanceux : Charlotte Rose, « qui a déjà couché avec plus de 1000 hommes », prend d’habitude 270 euros de l’heure. Il disposera de 2 heures avec la professionnelle du sexe comme ils disent. La pauvre aurait pu être payée non ? Les Ecossais sont tellement habitués avec Mohamed que 540 euros de plus auraient été une broutille. Quoi qu’il en soit, Momo se sent heureux. C’est bien là le principal. Il dit d’ailleurs « Vive l’Ecosse » sur la photo et n’a pas prévu de quitter l’Europe… où tous ses compères se font soigner à nos frais !
L’épidémie des prénoms à la con
« Dis-moi quel est ton prénom, je te dirai qui sont tes parents. » Cette maxime pourrait s’appliquer dans le monde entier et à toutes les époques. Un prénom, ça ne se donne pas à la légère. Qu’il marque une filiation, une identité, une tradition (plus ou moins affirmée ou vécue telle la religion) ou l’attachement à des valeurs, le prénom est indissociable de l’individu et le suivra toute sa vie. Evident. Mais plus aujourd’hui… Et c’est l’un des vecteurs qui permet de mieux appréhender la stupidité et le déracinement de nos contemporains. S’il y a toujours eu des modes dans l’attribution des prénoms, nous vivons dans celle de l’absence totale de limites. Tout est permis ! Chercher l’originalité à tout prix en essayant de faire « bien » (donc selon les canons du libéralisme sociétal en vigueur) est la règle qui prévaut… et plus rien ne l’en empêche ! Un article de 20Minutes revient sur les « prénoms hors-norme » :
"En France, jusqu’en 1993, le choix des prénoms était contrôlé, mais désormais « le grand principe est la liberté de choix », note François Pérain, procureur de Valenciennes."
De nos jours, les officiers d’état-civil laissent quasiment tout passer et c’est pourquoi on en entend tous les jours de ces prénoms à la con. Gamessy était mon « préféré » jusqu’à maintenant mais je me tâte un peu sur les suivants : Aboubacar-Jacky, Taö-Gilles, Maybelline, Melilotus, Kissmy, Dior-Gnagna, Kyliana ou Athena-Cherokee… Quant à l’orthographe, je fais comme je veux ! Comme Entouane (Antoine), Kleyment (Clément), Looka (Luca) ou Alysse (Alice). Certes, avant 1993, l’officier d’état-civil vous indiquait l’orthographe correcte mais plus maintenant, pensez !
Le chercheur Baptiste Coulmont souligne l’incroyable « explosion » de la variété des prénoms en France :
« Un prénom donné sur dix est considéré comme étant » très rare «, c’est-à-dire qu’il n’est donné qu’une ou deux fois lors d’une année en France ».
Et nous ne sommes pas les seuls touchés :
« Au début des années 1990, il y a eu une mode des prénoms anglo-saxons, Dylan ou Kevin, ce n’était pas une spécificité française car ça touchait aussi les classes populaires en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne ».
La « cas-socialisation de la France » (expliquée dans cet article) est la première raison de ces stupides usages mais de plus en plus, on en constate des similaires dans l'ensemble de la société… Que l’Etat avalise ces pratiques n’étonnera personne. On pourrait presque prédire qu’un jour, la France sera gouvernée par un Sullivan-Stromaé tant les prénoms « normaux » (du calendrier ou des régions) auront disparu.
Jouons ensemble !
En plus de bénéficier de prénoms déracinés made in TV, les enfants ne sont pas peu touchés par l’abjection qui caractérise notre époque. Les théories du « gender» continuent leur bonhomme de chemin dans le but de produire des individus indifférenciés et interchangeables en niant tout ce qui fonde un être (sexe, race…). En Espagne et en Suède, on assiste ainsi à l’apparition de catalogues de jouets remplis de « photographies neutres sur le plan du genre » afin de « mettre à bas les stéréotypes sexistes ». Petits garçons jouant à la maman et petites filles aux G.I. Joe ! Préfiguration de leur futur?
A moins qu’ils ne deviennent musulmans ou homosexuels… Mais pas de panique ! On peut trouver désormais une Barbie musulmane : Hijarbie « qui porte le hidjab, le voile islamique » ou une Barbie lesbienne « inspirée de la joueuse de football américaine et homosexuelle, Abby Wambach, qui en 2013 a « épousé » à Hawaï sa compagne Sarah Huffman. » Cette dernière est fabriquée par la maison-mère de Barbie, Mattel, qui a choisi la joueuse de football parce que:
« le jeu est un moyen à travers lequel une fille entreprend toute seule un voyage personnel à la découverte de soi. Cette poupée inspirera les filles à devenir incroyables comme la femme dont nous nous sommes inspirés [pour réaliser cette Barbie.] »
« En clair, pour Mattel, pour qu’une femme soit incroyable aujourd’hui il faut qu’elle soit homosexuelle et joueuse de foot ! En somme qu’elle ne soit plus ni femme ni féminine. Exit la Barbie ultra féminine des années 70, vive la Barbie gender ! Incroyable en effet de dégénérescence… » écrit très justement l’auteur de l’article-source.
Et si nos enfants refusent de devenir adultes comme c’est le cas de plus en plus souvent dans cette société malade, ils pourront toujours faire comme Anastasia Reskoss et Quentin Dehar qui sont :
« deux français […] fascinés par leurs idoles respectives, Barbie et Ken, depuis leur plus jeune âge. Tellement fascinés qu’ils ont dépensé près de 300.000 euros dans des opérations de chirurgie esthétique pour leur ressembler. »
Âgés d’à peine 20 ans tous les deux, ils se sont rencontrés à Saint-Tropez. Trop la classe ! C’est une idylle moderne qui doit beaucoup à leurs parents respectifs, blindés de pognon mais cassos dans l’âme :
"Depuis deux ans, ils sont inséparables. S’entraidant l’un l’autre dans leur processus de transformation, ils ont à eux deux dépensé plus de 87 000 euros en chirurgie esthétique. Sans compter les achats annexes : voitures de luxe, vêtements de marques ou maroquinerie haut de gamme dans le but de se rapprocher du train de vie de la poupée Mattel. « Nos parents ne nous appellent plus par nos prénoms d’origine mais "Barbie et Ken" », se réjouit Quentin qui s’affiche d’ailleurs sur Instagram sous le pseudonyme de « Ken Dehar »."
"L’un comme l’autre souhaitent aujourd'hui poursuivre sur leur lancée pour atteindre leur but de ressembler à leurs icônes. Un cheminement qui se fera grâce à l'aide financière de leurs parents et aux bénéfices des magasins de téléphonie mobile de « Ken »."
Nique ton concours !
Si votre enfant se nomme Aboubacar-Jacky, il y a de fortes chances qu’il s’épanouisse au sein d’une école de l’Académie de Créteil. Là, au moins, ses professeurs lui ressembleront puisqu’avec 4/20 au concours, on obtient un poste ! Je cite le Figaro :
"Devenir professeur tout en ayant des résultats médiocres est désormais une chose courante dans les académies de Créteil et de Versailles. En obtenant une note moyenne de 4/20, un candidat peut être admissible au concours externe pour devenir professeur des écoles. Avec une note de 4,17/20, il est même admis. L'académie de Créteil a connu une chute importante de son seuil d'admissibilité en 2013 où il est passé de 9/20 à 4,11/20. La conséquence d'une véritable pénurie de postulants par rapport à la quantité de postes à pourvoir."
Le nombre de candidats a baissé de plus de 50% en 10 ans… car, en effet : « Le métier de professeur des écoles subit une crise des vocations notamment dans les banlieues dites difficiles. » Allez, allez, on attend le reste !! Si la moyenne est très peu souvent requise pour avoir son concours, c’est bien à Créteil qu’on le brade le plus : 87% des candidats sont pris (contre 25% à Montpellier où la note demandée est 10/20).
Ne criez pas au loup cependant. «Une note n'est pas représentative du niveau du candidat», explique Véronique Maury, syndicaliste SNUDI FO. «Nous remarquons que la difficulté du concours n'a cessé d'augmenter ces dernières années ce qui peut expliquer les résultats moins bons». Un peu comme le BAC quoi…et "l'école de l'excellence" voulue par nos ministres! C’est l’école façon Najat !! Nous voilà rassurés ! Maintenant, mêlez-vous de vos "ognons" : vos enfents son entre 2 bone min est C tous se ki conte lol mdr…
Rüdiger / C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/