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« Une vie ne vaut rien ; rien ne vaut une vie »

André Malraux était un curieux auteur, souvent prolixe et confus, parfois illisible, mais dans ses grands jours (hélas rares), il était exceptionnel. Ce fut le cas lorsqu’il forgea ce chiasme grammatical qui résume à la perfection les XXe et XXIe siècles de l’ère dite « chrétienne » (probablement par antinomie, car jamais l’on n’y respecta le commandement de charité).
La première moitié du chiasme illustre admirablement les années terribles 1914-1980, où deux guerres atroces, qui ont détruit l’essence et l’indépendance de l’Europe, l’immonde barbarie marxiste, les génocides de la décolonisation se succédèrent ou s’associèrent pour faire du XXe siècle le plus sanglant et le plus barbare de l’histoire humaine telle qu’on la connaît (ou que l’on croit la connaître). La seconde moitié du chiasme – soit le triomphe de l’individualisme & de l’hédonisme – caractérise le monde occidental depuis les années 1960 et, depuis les années 1980, la quasi-totalité des autres pays, débarrassés de l’ignominie marxiste et non touchés par la recrudescence de barbarie musulmane.
De nos jours, toutefois, en zones (encore) riches et (presque encore) prospères d’Europe occidentale et scandinave, les deux parties de la phrase de Malraux (tirée de l’un de ses rares romans qui ne déclenchent ni la migraine ni l’hilarité du lecteur : Les Conquérants) s’appliquent simultanément.
Une vie d’enfant poignardé ou assassiné par un voleur de voiture en cavale, une vie de clients de bar ou de magasin mitraillés, de femmes violées, puis parfois assassinées, de passants soufflés par une explosion, ne vaut manifestement rien, hormis les larmes de crocodiles des pantins de la politique et des pitres des media, qui, tous, connaissent l’origine de la plupart de ces crimes : le racisme anti-européen et le fanatisme musulman inutilement importés, pour complaire aux bienfaiteurs, sponsors, investisseurs islamo-pétroliers. Une fois pour toutes, il faut arrêter de distinguer les termes musulman et islamiste fanatique, puisque le Djihâd est ordonné à tout musulman en bonne santé par neuf sourates coraniques et, vis-à-vis des assassins non-musulmans, il faut cesser les arguties pseudo-humanistes concernant leur réinsertion.
Puisque l’humanité souffre (ou semble souffrir) de surpopulation – ce sont des experts qui nous l’affirment -, les familles des victimes pourraient au moins espérer que les assassins capturés vivants soient exécutés, ainsi que leurs complices. Hélas, à ces meurtriers, à ces pervers, à ces fous furieux fanatiques sortis d’un cauchemar moyenâgeux, nos merveilleux politiciens appliquent la seconde partie du chiasme de Malraux.
Rien n’est plus précieux que la préservation, dans une jolie prison dotée d’un tas d’avantages matériels, de la vie d’assassins, de fanatiques meurtriers, de psychopathes, d’alcooliques et de drogués dangereux, sans oublier les tueurs pervers, qu’on laisse ensuite sortir pour qu’ils puissent de nouveau donner libre cours à leur criminalité, à leurs perversions, à leur capacité illimitée de nuisance, inscrites dans leur génome et non réprimées par une conscience éthique, par définition inexistante chez ces rebuts de l’humanité.
Une seule conclusion s’impose : l’espèce humaine n’a pas progressé moralement depuis l’aube des temps historiques. Au moins, nos ancêtres savaient-ils qu’il n’est pire bête féroce que certains êtres humains et qu’une bête nuisible doit être éliminée. Cette antique sagesse, fruit du plus élémentaire bon sens, a disparu, anéantie par une naïveté confinant au crétinisme. Et même les Suisses, que l’on a connus mieux inspirés, se laissent convaincre par une propagande absurde de ne pas expulser les immigrés criminels, à défaut d’en débarrasser définitivement le genre humain.
Ces tristes constatations, bien en phase avec notre époque où les dingues triomphent à la ville et aux écrans, petits et grands, poussent tout naturellement à évoquer un autre aphorisme de l’auteur cité en introduction. Pour qualifier les contorsions mentales des pitres pseudo-humanitaires actuels, on ne peut en effet mieux faire que de soupirer avec Malraux : « C’est là où l’extrême subtilité affleure mystérieusement le niveau de la connerie ».

Docteur Bernard Plouvier

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/02/29/une-vie-ne-vaut-rien-rien-ne-vaut-une-vie-5767144.html

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