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Antisémitisme : l’hystérie, seule, était vraie !

Rivarol.pngFeu à volonté sur Donald TRUMP. Le milliardaire américain qui pour l’heure fait la course en tête dans les primaires républicaines pour l’accession à la Maison-Blanche (nous ne connaissons pas encore à l’heure du bouclage de ce numéro les résultats sans doute déterminants du Super Tuesday) et dont la fortune le met à l’abri des pressions et des chantages et rend sa parole vraiment libre est violemment attaqué depuis des mois par ses concurrents, par tous les media américains et par Bergoglio lui-même qui, lors de son voyage au Mexique l’a sévèrement taclé, lui déniant sa qualité de chrétien, et plus encore depuis qu’il a refusé de condamner le soutien que lui a apporté le révisionniste David Duke, ancien grand sorcier du Ku Klux Klan, participant en 2006 à la conférence de Téhéran sur l’“Holocauste” et professant avec talent dans tous les domaines des idées marquées très à droite. L’un des fils de Trump a même retweeté un message de Jean-Marie Le Pen disant : « Si j’étais américain, je voterais Donald TRUMP… Mais que Dieu le protège ! » Pour l’heure, Trump ne manque ni de courage ni de combativité. Son franc-parler fait mouche, son discours contre l’immigration et contre l’establishment séduit les foules après huit ans d’une présidence Obama marquée par le politiquement correct et ayant été très humiliante pour les Américains blancs de souche.

L’hystérie qui s’est emparée des media, surtout depuis le soutien à Trump de David Duke, prouve « l’influence puissante et nocive du lobby juif », pour reprendre l’expression de feu François Mitterrand, aussi bien outre-Atlantique qu’en France où l’on voit de l’antisémitisme partout, et surtout où il n’est pas. Comme en témoignent les fausses agressions antisémites. Ainsi un professeur d’une école juive marseillaise, qui assurait, mi-novembre, quelques jours après les attentats ayant ensanglanté Paris, avoir été agressé par trois hommes antisémites a été entendu fin février pour « dénonciation mensongère » et placé en garde à vue.

« Le 18 novembre dernier, raconte La Provence, alors que la France est en pleine sidération post-attentats, un professeur d’une école juive de Marseille assure avoir été blessé à coups de couteau par trois hommes à scooter, dans le 13e arrondissement de Marseille. Selon son récit, ces derniers auraient proféré des menaces et des insultes antisémites, avant d’exhiber un tee-shirt estampillé Daech. Le soir des faits, le préfet de police des Bouches-du-Rhône rassure, précisant que de très importants moyens policiers avaient été déployés pour en retrouver les auteurs. La victime, blessée aux bras aux jambes et au ventre, est hospitalisée, mais son pronostic vital n’est pas engagé. Il s’en sort avec quelques plaies et quitte l’hôpital le soir même. Hollande avait appelé à une réponse impitoyable. L’affaire avait suscité une pluie de déclarations politiques et associatives. François Hollande avait vivement condamné cette agression, en appelant à une « réponse impitoyable ». L’enquête, confiée à la sûreté départementale, a finalement mis en lumière les incohérences du récit de l’enseignant » manifestement mythomane (voir plus de détails dans la chronique de Robert Spieler page 5).

Cette mythomanie n’est pas un cas unique. On se souvient de Misha Defonseca qui dans Survivre avec les loups, livre publié en 1997, avait prétendu avoir survécu à la Shoah grâce à des loups et ayant notamment tué un soldat allemand. Defonseca avait admis en 2008 avoir inventé toute l’histoire en déclarant, de manière délicieuse : « Ce livre, cette histoire, c’est la mienne. Elle n’est pas la réalité réelle (sic), mais elle a été ma réalité, ma manière de survivre. » Et que dire des plagiats et de l’usurpation du titre d’agrégé perpétrés par le rabbin Gilles Bernheim ? Et de la fausse agression du rabbin Gabriel Fahri ? Les rabbins violeraient-ils impunément le huitième commandement de Dieu « Faux témoignage ne diras, Ni mentiras aucunement » ? Dieudonné aurait-il raison lorsque, dans son spectacle interdit Le Mur, il s’interroge tout haut sur les liens entre mensonge et judaïsme ? On n’ose le croire de crainte de sombrer dans un antisémitisme sanctionné par la loi ! Ces dernières années se sont multipliées des affaires aussitôt présentées par la presse écrite et audiovisuelle, par les milieux politiques, le gouvernement, le président de la République et les représentants des différentes religions, comme une abominable résurgence de l’antisémitisme. Or, à chaque fois, sans la moindre exception, l’enquête policière a prouvé, et en général assez rapidement, que les divers incendies et agressions criminels n’étaient ni de près ni de loin liés à une quelconque haine des juifs. Il s’agissait soit de déséquilibrés qui dans notre société déstructurée sont hélas de plus en plus nombreux, soit d’individus avides de faire parler d’eux dans les grands media, soit carrément de juifs eux-mêmes désireux de susciter une intense émotion populaire en se faisant passer pour des victimes de la Bête immonde.

Retour sur quelques faits troublants (parmi tant d’autres) : en janvier 2003 le rabbin Gabriel Farhi prétend avoir été blessé d’un coup de couteau dans sa synagogue et indique que son agresseur lui a crié : « Allahou Akbar ». L’enquête prouvera que le couteau de cuisine venait directement de la synagogue et qu’il s’agit d’une automutilation. Quelques mois plus tard, Alex Moïse, le porte-parole du Likoud en France, qui a été en pointe dans la campagne anti-Dieudonné, menaçant de faire sauter les théâtres où l’humoriste devait se produire, affirme recevoir sur son téléphone portable des appels anonymes avec menaces de mort et insultes antisémites. Là encore, les policiers qui ne s’en laissent pas conter — ils sont habitués aux affabulateurs ! — s’aperçoivent très vite que c’est A. Moïse lui-même qui s’envoyait ces messages haineux. Le mythomane (et/ou provocateur) a d’ailleurs été condamné le 4 mai 2004 par le tribunal correctionnel de Paris à une (faible) amende et à deux mois de prison assortis du sursis.

En décembre 2003, l’école Marzaka Thora de Gagny en région parisienne prend feu. Les media s’enflamment, le Premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, sans attendre le résultat de l’enquête, connaît le mobile du crime : l’antisémitisme bien sûr. Et sur-le-champ le chef du gouvernement crée un Comité interministériel de lutte contre l’antisémitisme. Quelques semaines passent et Le Figaro puis L’Express laissent clairement entendre qu’il s’agirait d’une escroquerie à l’assurance. Les responsables loubavitch de l’établissement sont en effet perclus de dettes ; l’incendie est providentiel.

Mais c’est sans aucun doute l’affaire du RER D en juillet 2004 qui suscita la plus folle effervescence. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, dénonce aussitôt « un acte inqualifiable » de concert avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, Dominique de Villepin. Pourtant, dès le départ, les enquêteurs ont des doutes très sérieux sur la véracité du témoignage de Marie Leblanc, une jeune femme qui prétend avoir été déshabillée par un groupe de Beurs et de Blacks qui l’ont prise pour une juive (ce qu’elle n’est pas) parce qu’elle habitait le XVIe arrondissement, avant que ces derniers ne lui dessinent des croix gammées sur le ventre, et tout cela sans qu’aucun voyageur ne réagisse alors même que la scène aurait duré une quinzaine de minutes. Or non seulement aucun témoin ne confirme sa version des faits mais encore la donzelle est connue pour être mythomane. La sépharade Nicole Guedj, alors secrétaire d’Etat aux droits des victimes, fait encore plus fort en rencontrant la prétendue victime, en lui téléphonant et en accordant crédit à une histoire inventée de toutes pièces.  […] Lire la suite…

RIVAROL.

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