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Pourquoi un tel empressement au dîner annuel du CRIF ?

Qui dirige vraiment la France ? Poser la question aussi brutalement, c’est insinuer qu’il est possible que cela ne soit ni le président de la République ni son Premier ministre, c’est ressusciter le vieux mythe de la main invisible et, par la même occasion, se jeter dans la gueule du loup, celle en l’occurrence de tous ceux qui vont se faire un malin plaisir de vous traiter de conspirationniste ou d’antisémite. Mais comme, par les temps qui courent, les questions qui dérangent sont souvent les bonnes questions, alors allons-y !

Au sujet du prochain dîner du CRIF, L’Express parle de « grand-messe incontournable pour les politiques ». Pourquoi incontournable ? Ce mot signifie littéralement que cet événement politico-mondain, organisé par les instances d’une communauté qui ne pèse même pas 1 % de la population française, serait un passage obligé pour accéder aux instances dirigeantes de notre pays. Voyons la liste des invités : tous les courants de pensée y figurent sauf deux, les représentants du Front national et (à gauche) les partisans du boycott d’Israël. Pour le second groupe, la logique saute aux yeux, mais pourquoi le Front national, qui mobilise aujourd’hui près de neuf millions d’électeurs et dont pas une ligne de son programme ne laisse supposer une quelconque hostilité à l’égard d’Israël ? Cela semble vouloir dire qu’entretenir des relations amicales avec Israël est une condition nécessaire mais pas suffisante. Si c’est le cas, alors, que faut-il de plus ? L’adhésion aux valeurs républicaines semble être la réponse communément admise. Or, en vertu de quoi le CRIF s’arrogerait-il le droit de designer qui est et qui n’est pas républicain ? Le FN n’est-il pas un parti légal régulièrement présent aux élections ?

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