La société actuelle dite postmoderne ne se propose même plus de durer. Tout n’y est orienté que vers la jouissance immédiate.
Georges Bernanos fustigeait en 1931 de façon cinglante la « canaille dorée de 1740 ». Que dirait-il aujourd’hui alors que l’actualité se concentre sur la légitimité, ou non, de produire un concert de rap à Verdun ?
En réalité, la société actuelle dite postmoderne ne se propose même plus de durer. Tout n’y est orienté que vers la jouissance immédiate, la satisfaction des instincts les plus bas d’un peuple humilié par des repentances incessantes, avili par la pornographie, lobotomisé par une « déséducation » nationale tyrannique, coupé de ses racines et de ses élans par un consumérisme hédoniste frénétique.