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L'Etat impose des migrants : le maire démissionne

Entre 500 et 600 personnes étaient rassemblées le 20 octobre pour une réunion publique houleuse dans la salle polyvalente de Saint Bauzille de Putois (Hérault) concernant l’arrivée prochaine de 87 migrants issus de la Jungle de Calais.

Une arrivée qui n’est pas du tout du goût de la population ni de celle du maire soutenu par son Conseil, lequel a largement communiqué son avis. En effet, c’est suite à un simple appel téléphonique de la sous-préfecture que le maire a appris que sa commune avait été choisie. La raison invoquée par les services de l’Etat étant que Saint Bauzille de Putois est la seule commune du département à posséder une structure d’accueil aux normes.

Michel Issert, maire de la commune a tenu à remercier les nombreux soutiens reçus en mairie suite à sa décision de rendre public le passage en force de l’Etat dans la commune. Soutien reçu du Conseil municipal à l’unanimité. Ensuite de la part de ses administrés, une écrasante majorité étant opposés à cette arrivée. Les communes situées aux alentours ont également apporté officiellement leur soutien. 

Le Préfet de l’Hérault, Pierre Pouëssel, plein de morgue, a essayé de convaincre les habitants du bien fondé de cette implantation obtenue au forceps. Ses arguments techniques avancés par ce dernier n’ont recueilli que des concerts de protestation d’une population très remontée.

Conséquence immédiate, vendredi matin, le maire de Saint Beauzille a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions.

Michel Janva

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