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Médias, sondages et marchés se sont trompés

6a00d8341c715453ef01b8d2379a98970c-320wi.jpgÀ l'heure où j'entreprends la rédaction de cette chronique le résultat définitif n'est pas encore assuré.

Les républicains sont crédités de 48 sénateurs contre 47. C'est le point essentiel pour la politique étrangère des États-Unis et donc pour la politique mondiale. Au moment où cet article est bouclé la majorité de 51 leur est acquise ;

Ils étaient déjà assurés de 224 représentants contre 167 : c'est là que se jouera la politique budgétaire et par conséquent

Enfin, sur le scrutin qui passionne le plus l'opinion, on en était à 244 grands électeurs présidentiels pro-Trump contre 215. Une heure plus tard à 6 h 45 il en avait gagné 20 de plus : 264 contre 215, la majorité est à 270. Elle sera atteinte à 8 h 50, heure française.

Trump est donc assuré, si Dieu lui prête vie au moment du vote formel des délégués d'être élu 45e président des États-Unis.

Et déjà nous apercevons l'écroulement et les larmes chez les adeptes du conformisme politiquement correct.

Sans doute ont-ils raison, de leur point de vue, de se lamenter : outre sa fonction symbolique, qui en fait le chef du monde libre, le président américain décidera de la nomination du 9e juge de la Cour suprême ce qui risque de déterminer pour 25 ans l'orientation d'une instance aussi influente en occident que le Vatican dans le monde catholique.

Après 3/4 d'heure d'illusion en faveur de Hillary Clinton la nuit a pavé un chemin des trois victoire des conservateurs américains.

On nous parle déjà de replis sur les marchés financiers par rapport à la veille où ceux-ci pariaient, comme pour le Brexit, en faveur du vote préféré de ce qu'on appelle les élites, terme désormais péjoratif, tout s'étant retourné dans le monde depuis un demi-siècle.

Clinton était, de son côté, applaudie ou soutenue par la quasi-totalité des moyens d'information. Elle a dépensé le plus gros budget électoral. Trump ne disposait que de 3 % des médias.

Soulignons aussi que le fameux programme Obamacare est, une fois de plus, mis en échec comme l'avait été en 1994 le plan de Hillary Clinton en faveur d'une assurance-maladie étatisée à la française et à la canadienne. Toute la carrière de manipulations et de mensonges de Mme Clinton se trouve désavouée : elle s'est révélée le plus mauvais candidat pour le parti démocrate et, presque naturellement, elle faisait figure de candidat préféré des journalistes français avant même que les primaires républicaines ne désignent le candidat que l'on donna longtemps comme battu d'avance.

Il est encore beaucoup trop tôt pour préjuger des conséquences positives ou négatives pour l'Europe de la future doctrine Trump. Nous savons qu’il envisage, puisqu'il l'a évoquée, une ré-appréciation de la distribution des rôles au sein de l'Otan.

Selon la manière dont cette politique sera définie il peut en sortir le pire, aussi bien pour la défense de l'Europe que pour l'économie de la France, comme le meilleur. De même sur les taux d'intérêts, et l'ordre monétaire mondial, etc.

Une chose semble acquise : les médias, les sondages et les marchés se sont une fois de plus trompés. Cessons de nous fier aux boussoles qui indiquent le pôle sud comme s'il s'agissait du pôle nord.

Cessons de prendre pour argent comptant les boniments arrogants des incultes.

JG Malliarakis

http://www.insolent.fr/

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