Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal Le Monde : quel sacré farceur !

Michel Janva a tout récemment présenté la nouvelle machine à désinformer et formater les esprits mise au point par les géniaux collaborateurs du quotidien vespéral de référence.

6a00d83451619c69e201b7c8d16926970b-200wi.jpgNous invitons ceux qui auraient éventuellement besoin d'une vaccination contre la désinformation globale dont ce journal est porteur, ou qui voudraient simplement apprécier le degré de fourberie du grand titre et de ses sbires, à lire le livre du très regretté Jean Madiran: "Le Monde et ses faux".

Mise en bouche

Les pages que voici n’ont pas pour intention de tracer un portrait du Monde ni d’analyser ce qu’a été sa vie pendant plus d’un demi-siècle.

Elles ne traitent que d’un objet très précis, très restreint, très particulier : le faux et l’usage de faux dont ce journal, de Beuve-Méry à Colombani, est incorrigiblement coutumier.

On peut contester beaucoup de choses dans Le Monde. Les contestations, par nature, sont elles-mêmes contestables, et les débats les plus justifiés n’aboutissent pas toujours à des conclusions assurées.

Les faux, en revanche, ont un aspect matériel qui en rend la constatation incontestable.

Bien sûr, épingler une collection de faux n’est pas faire œuvre de doctrine politique ou de philosophie morale : mais on ne néglige pas ces grandes disciplines quand on estime qu’un faussaire ne mérite pas d’être attaqué de si haut.

L’usage de faux n’est pas au Monde, comme il pourrait l’être ailleurs, un accident innocent et regretté.

Il y est coutume et tradition.

Mais il n’est pas convenable de le dire. Il n’est pas convenable de s’en apercevoir. Il n’est pas convenable de seulement y penser. Tels les augures de la décadence romaine, les notables de l’univers politico-médiatique doivent être accoutumés à se regarder entre eux sans se sentir gagnés par une irrésistible envie de rire ; ou de mutuellement se mépriser. Tout le monde a besoin du Monde dans le système oligarchique qui gouverne la République, sa politique, son économie, son financement culturel, ses autorités morales et religieuses.

Il faut être un marginal, excommunié, exclu, paria, comme le quotidien Présent depuis quinze ans, et votre serviteur depuis plus d’un demi-siècle, pour avoir l’indépendance matérielle et la liberté d’esprit de tenir sur Le Monde un langage sans entraves. Nous l’avons toujours fait, sans nous encombrer outre mesure d’un tel souci ni en faire une obsession. Nous avons dans la vie d’autres objets d’action et de contemplation.

Ainsi jusqu’en 1996.

Cette année-là s’est produit un fait nouveau.

Le Monde a entrepris de nous interdire, par la voie judiciaire, de parler et d’écrire librement sur lui.

Paula Corbulon

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

Les commentaires sont fermés.