Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les Etats-Unis d’Amérique, un Empire du XXe siècle, par Philippe Conrad

    NRH-Etats-Unis-Empire-1.jpgTous ceux qui avaient misé ces dernières années sur le repli de l’Amérique et l’avaient cru confirmé par les discours de son nouveau président en auront été pour leurs frais. En réagissant instantanément et unilatéralement au bombardement chimique prêté à Bachar El-Assad, les États-unis ont tenu à montrer qu’ils demeuraient la première puissance du monde et qu’ils entendaient le rester.

    En une salve de missiles de croisière Tomahawk, ils ont « puni » le dirigeant syrien, rappelé aux Russes qu’ils n’entendent pas se voir écartés du règlement des crises proche-orientales, satisfait leurs alliés israélien et saoudien et envoyé un avertissement à l’Iran et au Hezbollah pour les dissuader de pousser leurs pions dans une région totalement déstabilisée depuis la désastreuse intervention engagée en Irak en 2003. Pour couronner le tout, on apprend qu’un groupe aéro-naval américain est en cours de déploiement au large des côtes coréennes…

    Des gesticulations politico-stratégiques par lesquelles Donald Trump entend montrer que l’Amérique, apparemment tentée par un certain repli, n’a pas dit pour autant son dernier mot dans les affaires du monde, même si l’ordre planétaire établi à son profit en 1945 commence à être jugé anachronique par beaucoup, au moment où un monde multipolaire semble devoir remplacer « l’empire bienveillant » que George Bush père appelait de ses voeux en 1991. Il va donc falloir relativiser le « déclin » d’une Amérique qui conserve de sérieux atouts, un siècle après s’être imposée, à la faveur de la guerre de 1914-1918, comme une véritable puissance mondiale.

    Le peuplement rapide par les immigrés européens d’un espace aux immenses ressources et son rapide développement industriel ont fait dès 1890 de ce nouveau monde la première puissance économique de la planète. Mais, bientôt, le percement de l’isthme de Panama et les interventions au Mexique, dans les Caraïbes ou aux Philippines font des États-unis une « république impériale » combinant l’usage de la force militaire et une « diplomatie du dollar » qui assurent sa mainmise indirecte sur l’hémisphère occidental dont le président Monroe a annoncé, dès 1823, qu’il devait demeurer sa chasse gardée.

    En 1914, la neutralité s’impose. Le caractère composite de la population d’origine européenne et les convictions pacifistes du président Wilson condamnent toute idée d’intervention dans le conflit opposant les puissances de la vieille Europe. Il faut la guerre sous-marine allemande, les projets de la Wilhelmstrasse d’entraîner le Mexique dans une guerre contre son puissant voisin, mais aussi les liens économiques et financiers établis avec l’Angleterre et la France pour changer la donne.

    Entrée dans la guerre en avril 1917, l’Amérique apporte à ses « associés » ses formidables capacités industrielles et navales, un soutien financier désormais assuré dans la durée et, à terme, la perspective d’engager jusqu’à trois millions de soldats en Europe si la guerre doit s’y prolonger pour longtemps. De quoi faire du président Wilson l’arbitre de la conférence de la Paix. Il y impose certes nombre de ses vues mais pour être désavoué par le Congrès puis par les électeurs quand il regagne son pays.

    Vient alors le temps de l’isolationnisme avec l’America First du président Harding et de ses successeurs. dont F. d. Roosevelt qui renoue certes avec la société des Nations imaginée par Wilson, mais doit accepter les lois de neutralité censées garantir le maintien de l’isolationnisme américain. L’attaque japonaise de Pearl Harbor remet pourtant en cause le dogme de la non-intervention et les États-unis se retrouvent bientôt à la tête des puissances alliées.

    Une fois la victoire obtenue, l’Amérique assure à elle seule, face à une Europe, une URSS et un Japon dévastés, 60 % de la production mondiale et est en mesure d’installer un ordre international qui va durer jusqu’au début du siècle suivant. Première puissance économique et militaire du monde, profitant de l’hégémonie du dollar, contrôlant pour l’essentiel l’innovation technologique, bénéficiant à travers l’universalité de leur langue et de l’expansion planétaire de l’american way of life d’une domination culturelle sans précédent, les États-unis semblent en mesure, surtout après la chute de l’URSS, de maintenir pour longtemps leur statut « d’hyperpuissance ».

    Alfredo Valladao pouvait bien prophétiser en 1993 que « le XXIe siècle serait américain » (Alfredo Valladao, Le XXIe siècle sera américain, Éd. La découverte, 1993), le tragique propre à l’histoire est venu bouleverser les prospectives les plus assurées. Un siècle après l’émergence de l’Amérique impériale, les cartes sont rebattues et de nombreux possibles se dessinent. Rien n’est acquis mais il apparaît toutefois clairement que l’Amérique n’a pas dit son dernier mot.

    Philippe Conrad

    Editorial du n° 90 de la Nouvelle Revue d’Histoire
    Dossier : 1917, l’émergence de l’Amérique impériale

    https://fr.novopress.info/

  • I-Média#150 : Élection présidentielle, le vrai visage des journalistes

  • Les 14 mensonges de Macron

    Emploi

    « L’ouverture de lignes de transport par autocar pourrait créer plusieurs dizaines de milliers d’emplois »
    « Les ruptures conventionnelles sont la première cause de fin de CDI »
    « Nous sommes le seul grand pays de l’UE qui n’a pas gagné la bataille contre le chômage de masse »

    Société

    ⚠️ « Dans certains quartiers, deux élèves sur trois ne savent ni lire, ni écrire, ni compter »

    Environnement

    « L’Allemagne a rouvert des centrales à charbon, ça pollue encore plus »

    Politique

    « Je suis le seul à vouloir imposer un casier judiciaire vierge à ceux qui souhaitent se faire élire »
    « 32 000 personnes ont donné [à En marche, ndlr]. Le don moyen, c’est 50 euros »

    Fiscalité

    « La taxe d’habitation est plus faible dans les métropoles que dans les communes rurales »

    Justice

    « Les peines de moins de deux ans sont systématiquement non appliquées »
    « Pour 170 000 interpellations pour usages de stupéfiants, il n’y a eu que quelques centaines de peines de prison »
    « Je m’engage à créer 150 000 places de prison »

    Défense

    « Le service militaire concernera 600 000 jeunes et aura un coût de fonctionnement de 2 milliards d’euros maximum »

    International

    « La France n’a pas vendu tant d’armes que cela à l’Arabie Saoudite »
    « L’agroalimentaire est un poste à l’export qui est constamment depuis 10 ans dans les trois premiers »

    Factoscope

    http://www.fdesouche.com/849883-les-14-mensonges-de-macron

  • Face aux intox médiatiques : création de FDésintox

    6a00d83451619c69e201b7c8f4f9f1970b-200wi.pngLe nouveau site FDesintox, issu de FDesouche, milite pour un journalisme factuel et traque les informations erronées ou mensongères des médias et des décideurs ainsi que leurs manquements à la déontologie.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen visite une grande entreprise française de Transport | Marine 2017

  • Fausses valeurs, vrais escrocs

    Marine Le Pen et  le Front National ont rendu  hier  matin hommage à Jeanne d’Arc quelques heures avant la démonstration de force militante au parc de la Villette, grande réunion publique au cours de laquelle Nicolas Dupont-Aignan, qui avait officialisé quelques heures auparavant son ralliement actif à la candidate national, et Marine ont rappelé avec force l’enjeu crucial, historique de ce  second tour. Il est clair: choisir la France ou la voir disparaître avec le Tartuffe  Emmanuel Macron  en tant que nation libre, souveraine et enracinée. Ce 1er  mai fut aussi celui des défilés syndicaux, émaillés des violences des antifas contre les policiers, qui n’ont pas fait le plein, sur fond de dissensions sur les consignes de vote consistant à aider le candidat de la finance à gagner dimanche prochain…

    Selon le dernier sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio,  Emmanuel Macron l’emporterait le 7 mai   face à Marine Le Pen (59% contre 41%). Une prédiction qui n’empêche pas une grande fébrilité au sein de la Caste  qui appuie la candidature de l’héritier de François Hollande, dont seul un tiers des électeurs (36%), selon cette même enquête, dit  voter pour lui par adhésion.  Selon un autre  sondage , Kantar Sofres-OnePoint pour LCI et Le Figaro, 4% des électeurs d’Emmanuel Macron du premier tour ne voteraient pas pour lui au second,  2% voteraient pour Marine et  2% feraient le choix de l’abstention, du vote blanc ou nul. A contrario 99% des électeurs marinistes du 23 avril   voteraient de nouveau pour elle le 7 mai.

    Pour autant, le véritable enjeu serait  ailleurs confiait Christophe Barbier sur BFMTV la semaine dernière. Macron dit-il est « archifavori »,  « il est quasi-gagnant ».  « Il faudrait un accident pour qu’il ne gagne pas le 7 mai au soir «  mais « l’enjeu n’est pas de savoir s’il va gagner, mais s’il va être au-dessus de 60% » et  «mettre Marine Le Pen K.O » lors du débat les opposant demain. Bref, de freiner autant que faire se peut l’émergence du grand pôle patriotique qui est en train de naître sur les ruines de LR. Car c’est  bien autour du FN que se construira  en juin,  que Marine accède ou non à l’Elysée dimanche prochain,   la grande force d’opposition patriotique à un parti euromondialiste qui agréger(a) les vieux chevaux de retour du hollandisme,  les centristes, les débris de la  droite juppéiste, des sarkozystes et des fillonistes…

    Dans ce combat mené contre la révolte des catégories  populaires  et des classes moyennes qui se rangent derrière la candidature Marine,  nos adversaires montrent les dents, convoquent toute honte bue,  de manière ignoble, les horreurs  du nazisme comme procédé de sidération,  pour faire peur aux Français.  Alors même que le FN compta dans ses rangs d’authentiques résistants patriotes. Procédés infâmes que l’on voit  encore à l’œuvre  avec les propos outranciers, mensongers, abondamment relayés lors d’une cérémonie phagocytée par des communistes à Saint-Nazaire en présence de Mme Christiane Cabalé, ancienne déportée. On le voit avec les propos orduriers de M.  Macron en meeting,  diabolisant  les électeurs du FN , instrumentalisant  lui aussi  dans ses déplacements les  tueries  de la seconde guerre mondiale. 

    Bien sûr les « artistes »  montent au créneau pour faire la leçon aux Français : Dany Boon, Luc Besson, Léa Seydoux, Nicole Garcia , Marie Desplechin, Claie Denis etc , pétitionnent à Saint-Germain-des-Près  en faveur  du vote Macron. Benjamin Biolay, Gilles Lellouche, Mathieu Kassowitz insultent grossièrement et bassement Nicolas Dupont-Aignan  («  Petite Teupu, tu vas le payer cher » « grosse m… », « je t’enc… »…)  pour avoir osé briser le tabou  des tabous.  Dans la même veine, en pleine cérémonie d’exorcisme vaudou, des psychanalystes amis de BHL ont aussi donné de la voix .  Peut-être  ont ils  d’ailleurs comme patient un autre « artiste »  en pleine analyse,   Olivier de Sagazan,  qui  a  aboyé (au sens propre)  pendant trois heures  samedi sur le Parvis de la Défense pour «réveiller les consciences»  contre le FN…

    Le plus « drôle » dans ce  tir de barrage contre Marine, reste encore Jacques Attali. Ce conseiller de M. Macron qui a déclaré que la mise au chômage des ouvriers de Whirlpool à Amiens pour cause de délocalisation était « en effet une anecdote ». M. Attali aussi se pique de psychanalyse  jugeant que   «  l’inconscient des médias français, même si c’est inavouable, (c’est qu’)ils auraient tellement intérêt à ce que Marine Le Pen passe » ! On se pince !

    Bien sûr, Jean-Luc Mélenchon est lui aussi éreinté pour n’avoir pas appelé explicitement à voter Macron.  Laurent Ruquier et ses chroniqueurs  samedi soir dans  l’émission intitulée par antiphrase « on est pas couché »,  ont aboyé à leur tour.  M. Mélenchon est  un « irresponsable » car un « deuxième Vichy, ça peut être dans 8 jours » a  dit M. Ruquier qui a affirmé avoir voté pour ce dernier en 2012 et le 23 avril dernier. Pour Yann Moix, le dirigeant de la France insoumise est « un dictateur de carton-pâte ». Au cas où le message n’aurait pas été clair, Laurent  Ruquier  a insisté avec sa lourdeur coutumière : « Ni Yann Moix, ni Vanessa Burggraf, ni moi, ne souhaitons voir la victoire de Marine Le Pen. Soyez-en sûrs ».  Notons avec Bruno Gollnisch que c’est décidément toujours  un plaisir  de payer sa redevance  audiovisuelle…

    Pour conclure, relevons  ce télescopage  des dates,  avec  le procès de la banque Landsbanki Luxembourg qui  débute ce mardi à Paris. Neuf hommes et une personne morale comparaissent  devant la justice pour une  vaste escroquerie face à une centaine de parties civiles. L’établissement bancaire  proposait  à des propriétaires français d’hypothéquer leurs biens immobiliers  en échange d’un prêt correspondant à la valeur des biens, leur faisant  miroiter une juteuse affaire. Ils ont été dans les faits proprement dépouillés. Un résumé en quelque sorte  du projet du candidat de Jacques Attali demandant à nos compatriotes d’hypothéquer ce qui reste à la France de (maigres) protections, de  souveraineté et de libertés en leur promettant qu’ils y gagneront au change. Les Français marcheront-ils dans la combine ?  Au moment ou ce Système, qui  a été rejeté par une majorité de Français le 23 avril , se range  unanimement derrière la candidature du gourou d’En Marche ! , tout laisse penser  que les Français, si par malheur il était  élu,  déchantent très vite. Et qu’ils aient demain sur M. Macron, le jugement désabusé qui fut celui d’une  grande patriote, qui vient d’apporter son soutien  à Marine, Marie France Garaud, sur Jacques Chirac :  « Je croyais qu’il était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets. »

    https://gollnisch.com/2017/05/02/fausses-valeurs-vrais-escrocs/

  • Marine Le Pen face à Bourdin: Des explications qui complètent avantageusement celles soulevées par le débat de l’entre-deux tours.

    Marine Le Pen au matin de l’entre-deux tours répond aux questions de Jean-Jacques Bourdin. Des explications qui complètent avantageusement celles soulevées par le débat de l’entre-deux tours. Les thèmes: le programme économique ainsi que leur financement très détaillé: « Si la France retrouve sa monnaie nationale tous les pays la retrouveront, c’est bien pourquoi le Système est si féroce! » « L’UE non seulement ne nous protège pas, mais elle nous interdit de nous protéger ». « L’UE ouvre les frontières à tous les vents ». « On ouvrira des postes-frontières partout où ils existaient avant. »

  • Le Grand Soir

    Il faudrait des heures pour dénoncer l’accumulation quotidienne, prenant la forme d’une avalanche depuis le second tour, des prédictions apocalyptiques, des mensonges, des approximations spécieuses, des diffamations, des d’exégèses délirantes, foireuses, que ce soit sur l’histoire du FN, la présentation de ses vœux, de ses valeurs, de son programme, du projet présidentiel de Marine Le Pen… Un psittacisme haineux repris, colportés avec un grégarisme, une absence de recul qui en dit long sur le conditionnement proprement totalitaire auquel sont soumis les Français;  mais aussi sur l’ inquiétante tournure d’esprit de ceux, médias ou idiots utiles, qui prétendent combattre le fascisme (???)  avec de tels procédés…

    Cela ne doit rien au hasard mais tout à l’enrobage subliminal constate Bruno Gollnisch, il n’aura échappé non plus à personne qu’Emmanuel Macron est désormais désigné comme étant le candidat centriste par les médias. Quant aux visuels utilisés par les chaînes de télévision ils sont tout aussi révélateurs. Les initiales du parti  En Marche! apparaissent dans un bloc d’une douce couleur violette là où la couleur noire, associée à la mort, au deuil, au déclin, aux heures les plus sombres est attribuée au FN et à Marine Le Pen. 

    Tout, même le fait le plus anecdotique ou le plus anodin, est soumis à une grille de lecture partiale. Parfois aussi, les contempteurs du FN tombent dans le panneau. Ce fut le cas avec l’affaire (sic)  de la reprise par Marine lors de son discours du 1er mai à Villepinte, d’un court passage, célébrant la singularité géographique de la France, d’une allocution de François Fillon prononcée mi avril au Puy-en-Velay sur la vocation universelle de la France.

    Un plagiat dénoncé dans les médias, mais un plagiat bien évidemment assumé comme tel, comme un «clin d’œil », qui a été savouré par l’auteur du discours de l’ex candidat de LR, à savoir le souverainiste Paul-Marie Coûteaux. Dans le JDD cet «ancien député européen, féru d’histoire de France, assure qu’il n’a pas eu de contacts avec l’équipe de Marine Le Pen pour ce discours. Pour autant, il se réjouit de cet emprunt. Je soutiens Marine Le Pen et il n’est pas mauvais que les deux candidats s’expriment dans les mêmes termes, explique-t-il, rappelant son long combat pour un rapprochement de toutes les droites. Il est prometteur (et significatif) que (Marine Le Pen et François Fillon) s’exprimant sur la vocation universelle de la France le fassent dans les mêmes termes» a t-il écrit sut Twitter.

    Bref un clin d’œil pertinent à cet électorat filloniste attaché lui aussi à une définition charnelle de notre patrie, aux valeurs traditionnelles, et qui est instinctivement très hostile à tout ce que représente la candidature de l’héritier de François Hollande. En ce sens la nomination par le bureau de LR du très antinational François Baroin, militant actif  dans son camp pour la victoire de M. Macron le 7 mai, comme chef de file de la campagne de la droite aux législatives,  incarne assez bien l’impasse dans laquelle se trouve ce parti. Comment l’édifice LR peut-il encore prétendre à la cohérence alors que les plus excités, les juppéistes, NKM, les centristes de l’UDI de Jean-Christophe Lagarde réclament la tête de tous ceux qui comme MM. Guaino, Poisson, Wauquiez, les dirigeants de Sens Commun etc, refusent de voter pour le champion de Pierre Bergé et de Christiane Taubira? Toute maison divisée contre elle -même périra…

    Un électorat de droite qui une des clés de ce scrutin dont le résultat final le 7 mai sera certainement plus serré que veulent bien le croire tous ceux qui survendent aux Français le chouchou de la banque Rothschild, d‘Angela Mekel et de  la Commission européenne. Le sondage Elabe pour BFMTV et L’Express publié hier, que nous évoquions sur notre blogue,  enregistre la dynamique en faveur de Marine (41%, + 5 points) là ou Emmanuel Macron (59%) en perd cinq, mais aussi une fragmentation des choix des électeurs fillonistes du premier tour. 24% d’entre eux n’expriment pas leur intention de vote (+1 point), 46% (-3) choisissent M. Macron et 30% (+2) Marine Le Pen.

    Du côté de Jean-Luc Mélenchon, la consultation à laquelle ont pris part 240 000 insoumis indique que seulement 34% d’entre voteront Macron, ce qui  a déclenché la fureur de Pierre Laurent,  secrétaire national du PC, qui a appelé à voter pour le candidat du Medef dés le 23 avril au soir…  Une consultation très cadenassée par M. Mélenchon et ses amis, ne donnant pas la possibilité du vote Le Pen mais uniquement le choix entre le vote pour l’ex ministre de l’Economie, l’abstention ou le vote blanc. Le sondage Elabe apporte un éclairage très différent puisque les consignes antipatriotiques pour le second tour de l’Etat-major trotskyste de la France Insoumise ont été assez largement désavouées  par les électeurs mélenchonistes du premier tour. 33% de ces derniers seraient encore indécis (+2),  44% se résoudraient à glisser un bulletin Macron (-9 points) et prés d’un mélenchoniste sur quatre ( 23%, + 7 points!) voterait Marine Le Pen.

    Autant dire que le débat de ce soir opposant la candidate national à celui de la finance et des lobbies mondialistes sera une  étape très importante, décisive peut-être,  de cette campagne. M. Macron est un homme intelligent, entouré d’une batterie de communicants,  de professionnels du marketing, et ce duel projet contre projet,  cette confrontation - qu’il redoute selon les bruits qui ont filtré - ne sera pas aussi facile pour Marine que le disent certains de nos amis. Notre candidate y est préparée, portée par les espoirs de millions de Français, de gauche, de droite, ou d’ailleurs,  qui n’acceptent pas la submersion, le déclin de la France, l’euthanasie européiste qui lui est promise comme un remède ultime à nos souffrances… Un grand moment en perspective. 

    https://gollnisch.com/2017/05/03/le-grand-soir/