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  • Débat Marine/ Macron : On n’abandonne pas son capitaine avant un assaut final

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    Marine Le Pen s’est trompée de stratégie. Dont acte. Faut-il pour autant joindre ses voix à tous les Cassandres qui se couchent avant même d’avoir combattu ?

    Alors que les médias se déchainent dans une incroyable unanimité pour faire l’éloge de Macron – Le Figaro (journal des exilés fiscaux) en tête – suite au débat qui l’a opposé à Marine Le Pen hier soir, certaines voix y compris dans le camp des patriotes  se laissent aller au découragement et à un défaitisme, ce qui démontre une inconstance et une immaturité à l’image de notre époque consumériste. Époque où l’on subit, l’on consomme sans se donner ni se prendre en main.
     
    Je n’évoquerai même pas ici une partie de la prétendue droite, qui a déjà fait une croix sur ce second tour, pour chercher de misérables investitures qu’ils n’auront peut-être pas, dans l’espérance d’un gouvernement de cohabitation.

    Ni ceux qui se réfugient dans un confortable ni-ni qu’ils ont l’incroyable indécence de faire passer pour un acte de courage lorsqu’il n’est que l’apanage de leur propre veulerie.
     
    Tous ces barons me font penser à cette noblesse que l’on voit dans Braveheart abandonner au dernier moment William Wallace et ses gueux face aux troupes de la perfide Albion.
     
    Marine Le Pen s’est peut être trompée de stratégie en tentant de faire sortir le candidat du néant de ses retranchements afin qu’il découvre le vide abyssal de sa pensée. Elle n’y est pas parvenue. Dont acte.
     
    Faut-il pour autant joindre ses voix à tous les Cassandres qui se couchent avant même d’avoir combattu, comme le fit François Fillon au bout de deux minutes au soir du premier tour, après avoir auparavant fustigé les manœuvres du cabinet noir et s’être livré à un incroyable chantage au vote utile ?
     
    On n’abandonne pas son poste avant la bataille finale même si les chances de victoire sont infimes. Et ce n’est pas simplement un ressort purement romantique qui m’inspire à livrer cette bataille et encore moins un aveuglement fanatique ayant critiqué en interne lorsque j’ai été élu membre du comité central en 2014, l’abandon des fondamentaux identitaires et civilisationnels au profit d’une logorrhée  anxiogène sur l’euro.
     
    Simplement la conscience d’un enjeu crucial pour l’avenir de notre pays, de nos enfants – je viens d’être père au moment où j’écris ces lignes – face au raz de marée nihiliste, libéral libertaire et remplaciste que nous préparent Monsieur Macron et ses commanditaires.
     
    Marine Le Pen n’est ni Saint Louis ni Jeanne d’Arc certes, mais c’est une fille de France qui combat courageusement comme une lionne dans une arène face à des fauves affamés de haine et de sang.
     
    Il est vraisemblable qu’au soir du second tour, le visage d’Emmanuel Macron apparaisse comme celui du grand vainqueur et que nous verrons des drapeaux algériens flotter sur les champs Elysées sous les youyous des femmes voilées.
     
    Mais je ne voudrais pas si un jour notre pays est amené à disparaître que mon petit garçon ait le souvenir d’un père qui soit devenu un esclave sans avoir combattu.

    http://www.bvoltaire.fr/debat-marine-macron-on-nabandonne-capitaine-assaut-final/

  • Débat : Marine Le Pen a-t-elle voulu faire comme Donald Trump ?

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    A propos du débat présidentiel d'hier soir, David Desgouilles déclare au Figaro :

    "Marine Le Pen a en effet raté complètement son débat, ce qui tranchait avec la bonne campagne de second tour entamée dès le lundi 24 avril. En fait, c'est davantage son comportement qui est en cause. Ces derniers mois, on avait pu constater que Marine Le Pen pouvait se montrer convaincante en matière économique devant des journalistes. Mais elle le faisait avec le ton adéquat. Ces sujets pointus nécessitent précisément du calme et de la pédagogie."

    Mais d'adressait-elle aux journalistes, ou même, à son adversaire ? Il faut en effet prendre en compte le fait que bon nombre de Français ne comprennent rien en économie, sinon que la vie devient plus dure au quotidien, notamment au sein de ce que Christophe Guilluy appelle la France périphérique, et ces Français ne jugent pas un candidat sur l'équilibre du budget décrit dans le programme (et d'ailleurs ce n'est pas le sujet : on juge surtout sur la capacité d'un chef à prendre la bonne décision au bon moment).

    Les médias, qu'ils soient français ou américains, fustigaient l'an passé les écarts de langage de Donald Trump face à Hillary Clinton, la candidate -là aussi- du système. Or, il s'agissait d'une véritable stratégie, gagnante aux Etats-Unis : Donald Trump n'a pas cherché à convaincre les businessmen de Wall Street, mais il a réussi à mobiliser des électeurs qui avaient voté pour le candidat d'extrême-gauche Bernie Sanders lors de la primaire démocrate perdue face à Clinton, ainsi que les abstentionnistes qui avaient perdu depuis longtemps le goût de la chose politique, chose réservée aux élites, aux gens qui comprennent les subtilités de la finance ou des relations internationales...

    Ainsi, Marine Le Pen a-t-elle cherché, elle aussi, par son attitude, plutôt que par des arguments, à rallier les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (et bon nombre à droite s'indignent de ses mesures économiques de gauche) ainsi que les électeurs qui ne se sont pas déplacés le 23 avril, ce populo qui en a "raz la casquette" de ne plus vivre en paix chez lui ou qui ne parvient pas à boucler ses fins de mois ? 

    A quoi servait-il à Marine Le Pen de dérouler des arguments précis et chiffrés dans la France de la téléréalité... Nous avons les élites que nous méritons. Avait-elle vraiment une chance de convaincre les catégories CSP+, qui préfèrent surveiller le cours de leurs actions en bourse plutôt que la réalité des quartiers perdus de la République ?

    Elle a certainement échoué à faire craquer celui qui avait laissé entendre qu'il pourrait quitter le débat s'il servait de punching ball (était-ce même calculé afin de forcer Marine Le Pen à être sur le mode agressif ?). Il a très bien résisté et a su créer des écrans de fumée quand il le fallait (il a même su mentir). Elle a sans doute voulu montrer qu'elle est capable d'aller au charbon, ce qui fait que, unanimement, le débat a été perçu comme brutal et dur. Elle a voulu dissuader les indécis de voter pour l'héritier de François Hollande, le jouet de la haute finance et des puissants. C'est une stratégie et l'on verra très bientôt si elle aura été gagnante.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Marine Le Pen engagera une grande vague de simplification administrative pour les TPE/PME » #11

  • Macron, ce poison déjà nocif, serait, s’il était élu, un drame national…

    Notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître.

    Tout observateur, même modérément attentif, du cirque électoral ne peut qu’être affolé de ce qu’il en comprend, alors que notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître. Le champion de l’ex-UMP, dont on découvrit la vraie et médiocre nature, fut victime d’un hallali judiciaire lorsque l’Élysée, qui avait conservé des dossiers recuits et secrets, les exhuma trois mois avant l’événement le plus sacré de la démocratie. Un parti (feu l’ex-UMP) qui, expert ès fourberie, a fait voter en sous-main contre son candidat, pour Macron (les mêmes manips que contre Chaban, puis contre Giscard). Un Président honni qui va imposer son héritier putatif et, ainsi, se survivre pour prolonger notre douloureuse agonie.

    L’alignement indécent pro-Macron des opposants d’hier : ex-UMP, PS, centristes de toutes sortes… Les déchaînement incroyables de prétendus journalistes sans déontologie, des corps intermédiaires qui proclament des positions politiques en faveur de la marionnette de la finance Et le MEDEF, les grandes entreprises, des syndicats, et même des présidents d’universités discréditant leur mission académique. Une Église catholique dévaluée qui essaie de faire oublier ses propres crimes contre la jeunesse, dévoyant le message du Christ en appelant à voter pour Macron. Des historiens ignares qui entretiennent le procédé misérable de l’amalgame, alors que les pleins pouvoirs ont été accordés au maréchal Pétain par une Assemblée de gauche, que Déat, Doriot, Laval étaient de gauche, que le pacte entre les nazis et les soviets a été célébré par la gauche et que les milliers d’assassinats de l’épuration sauvage ont été effectués (en 1944) par l’extrême gauche.

    La finance internationale fait jouer ses puissant relais : Bruxelles, Merkel, les médias, quelques intellectuels serviles, quelques show-biz people qui pensent ainsi faire croire qu’ils pensent. Des politiciens usés à rechaper : de Hue à Madelin, de Juppé à Valls, de Delevoye à Villepin, de Raffarin à Hollande…

    Puis il advint, en cette nuit du 3 au 4 mai, le face-à-face télévisé Macron/Le Pen.

    On laissera aux téléspectateurs leur quant-à-soi sur le charisme, la sincérité, la chaleur, l’empathie, la crédibilité des antagonistes. Mais il y a aussi le programme dont Macron disait — confiant dans sa photogénie et ses spasmes de télévangéliste — que ce n’est pas très important ! On a compris qu’en matière économique et sociale, on garderait le cap stupide et odieux choisi par lui depuis 2012 : pour le peuple, droit sur les récifs de la pauvreté et de la précarisation ; pour l’oligarchie des naufrageurs, plus de pillage de nos entreprises et de fausse finance. L’effondrement de l’économie française : délocalisations, faillites, cessions des fleurons aux intérêts étrangers, plongée du déficit de la balance commerciale, dette abyssale, augmentation des impôts… S’agissant des institutions, on gardera tout ce qui a échoué pour nous et réussi pour eux : toute-puissance de la Commission européenne, soumission à l’Allemagne, à l’Arabie.

    Macron, alors, osa évoquer l’éventualité de la guerre civile. Rien que ça. On en est là… On entendait, de-ci, de-là, ce refrain depuis quelque temps. Jusqu’à présent, on n’indiquait pas qui serait à l’origine d’un tel cataclysme. Ignorant nos 240 assassinés en deux ans (et les centaines de blessés et traumatisés à vie), Macron cita le très critiqué Kepel, qui ose écrire que l’élection de Le Pen participerait du projet djihadiste. C’est alors que Macron alla bien trop loin, osant affirmer que c’était le FN qui provoquerait la guerre civile. Voilà ce qui fut dit et qui restera dans l’Histoire.

    Macron, quant à lui, avait, il y a quelques jours, accepté le soutien de l’UOIF, organisation salafiste qui autorise en son sein des discours de haine, homophobes, misogynes, christianophobes et de totalitarisme islamiste ; le tout après avoir accusé la France – son propre pays – de crimes contre l’humanité en Algérie, et promis la libéralisation des échanges de personnes avec ce pays.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-poison-deja-nocif-sera-sil-etait-elu-drame-national/