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Hervé de Lépinau (FN) : "Je suis un homme de droite qui sait que la France a besoin d’une politique de droite"

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stories.virtuemart.product.2823_page_01nsp_106.jpgAprès le retrait de Marion Maréchal-Le Pen, dont il était le suppléant depuis cinq ans, Hervé de Lépinau a été investi par le FN dans la 3e circonscription de Vaucluse. Il répond à Minute :

"[...] Je suis un homme de droite qui sait que la France a besoin d’une politique de droite. Mais je me reconnais aussi dans le clivage dont parle souvent Marine Le Pen : mondialistes contre patriotes. En effet, au-delà de la sémantique, la droite patriote est le cœur battant du camp patriote autour duquel s’agrègent toutes les formes de souverainisme venues de tous les horizons. On peut découper la souveraineté en tranches – sociale, juridique, politique – mais il y a une chose qui ne se divise pas, c’est l’identité. Une identité sans souveraineté peut traverser des temps difficiles, comme on l’a vu aux XIXe et au XXe siècles en Europe de l’Est. Mais une souveraineté sans identité, ou assignant à l’identité une place subalterne, privée, ça n’a qu’une portée administrative : c’est un concept désincarné, matérialiste, qui fait en définitive le jeu de nos adversaires mondialistes. La souveraineté sans l’identité, c’est un peu l’idiot utile du système.

[...] Il y a cinq circonscriptions dans le Vaucluse. J’espère que le 18 juin, les électeurs nous auront reçu cinq sur cinq ! Si les candidats LR/UDI arrivés en troisième position se désistaient dans le cadre du très anti-démocratique « front républicain », c’en sera fini de la droite dite « de gouvernement » en Vaucluse car leurs électeurs, pour beaucoup proches de nous, ne le leur pardonneraient pas. Mais au FN de se défaire aussi de la « diabolisation monétaire » en ayant un discours moins anxiogène sur l’euro. A cet égard, je tiens à rappeler aux retraités à qui on a fait gober le fait que le retour au franc entraînerait une dépréciation de leur épargne qu’ils vont se prendre 23 % d’augmentation de la CSG avec M. Macron ! Et ils ne pourront pas dire qu’ils ne le savaient pas puisque cette mesure est inscrite dans son programme."

Michel Janva

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