Le président de Sens commun revient sur la polémique née de son entretien dans L'Incorrect, dans lequel il évoquait la possibilité d'une «plateforme» avec Marion Maréchal-Le Pen. Il annonce au Figaro :
"Je démissionne de la présidence de Sens commun. Le bureau politique et le comité stratégique du mouvement m'ont renouvelé leur soutien à trois reprises et s'apprêtaient à le faire une quatrième fois lundi. Je suis très touché par cette loyauté et par cette cohérence en dépit des charges qui ont été menées contre nous. Mais tant que je reste un point de crispation, Sens commun ne peut pas remplir sa fonction, qui est de peser sur le débat des idées. Il faut que l'on sorte de cette espèce de procès stalinien, de cette tempête dont le but est de réduire au silence Sens commun. Ensuite, je veux recouvrer ma liberté de parole. Je veux que mes mots n'engagent pas Sens commun et pouvoir dire clairement les choses. Mais je reste un adhérent fidèle du mouvement."