Lors de l’examen des recettes du budget de l’État pour 2018, nos concitoyens ont pu apprendre que la puissance publique dispense des aides de toutes sortes sous formes d’exonérations variées, de franchises, de cotisations, de crédits d’impôts, et, bien entendu, des aides directes telles allocations, avances remboursables, taux garantis, primes, ce que l’on nomme des « subventions ». Il y aurait environ 450 niches de ce genre. C’est un des fourrés dans la forêt fiscale. L’ensemble de ces dépenses fiscales coûte 100 milliards d’euros à l’État devenant ainsi un « ingrédient vital du système économique français ».