Les bobards d’or s’exportent aux États-Unis.
Cérémonie visant à récompenser les meilleurs bobards de la presse mainstream, les fake news selon le langage branché, elle a été lancée par le site Polémia et son président Jean-Yves Le Gallou avec un objectif : monter que les médias du système sont des médias de propagande qui
« diffusent la doxa de l’oligarchie. Ils véhiculent une idéologie unique : ils sont mondialistes et libre-échangistes en économie ; ils sont partisans de l’immigration, favorables à l’expansion de l’islam, hostiles au contrôle aux frontières. Bref, ils sont immigrationnistes, islamo-soumis et sans frontiéristes sur les questions identitaires ; en matière sociétale, ils détricotent les règles de la vie en société, ce sont des déconstructionnistes ; en politique étrangère, ils sont atlantistes, affiliés au Qatar, russophobes et hostiles à Trump. Voilà les quatre clés de leur vision du monde…»
Censure, occultation, désinformation sont leurs armes de prédilection avec quand cela est nécessaire
« l’arme ultime de la désinformation : le bel et bon Bobard! »
Donald Trump a décidé de créer une version américaine des Bobards d’or : the Fake News Awards.
Hier, mercredi 17 janvier 2018, le président des États-Unis a attribué, par Twitter, les prix aux médias qui diffusent une « information bidon » et dont la liste est accessible sur le site du Parti républicain à travers le Comité national républicain. En préambule, le ton est donné :
« 2017 a été une année de partialité acharnée, de couverture médiatique malhonnête et même de fausses informations éhontées. Des études ont montré que plus de 90 % de la couverture médiatique du président Trump est négative ».
Au total, Donald Trump dénonce 11 histoires inventées contre lui.
Le premier prix de la fake news va à un journaliste du New York Times, Paul Krugman, un économiste qui a soutenu le jour de l’élection de Trump que « l’économie ne serelèverait plus ». Le Times a aussi été récompensé pour sa fausse nouvelle annonçant que Donald Trump avait fait enlever le buste de Martin Luther King du bureau ovale.
CNN et le Washington Post, deux médias très impliqués dans la lutte contre Donald Trump, sont également bien représentés pour avoir diffusé de fausses nouvelles, notamment celles concernant une collusion entre Trump et les Russes « le plus grand mensonge au détriment des Américains ».
Peu près la publication des nominés aux prix des Fake News Awards, le site duRepublican National Committee a disjoncté à cause du trop grand nombre de connections simultanées. Ce qui en dit long sur l’intérêt que portent les Américains aux tactiques de la désinformation et à la propagande mainstream…
Francesca de Villasmundo