Et donc l'Elysée a menti comme le montre cette déclaration sous serment du directeur de l'ordre public, interrogé par Marine Le Pen :
Donc le directeur de l'ordre public, M. Alain Gibelin, confirme que la suspension de 15 jours ayant frappé #AlexandreBenalla n'a jamais existé. C'est un très grave mensonge de l'Elysée. Un de plus... MLP #AffaireBenallaMacron pic.twitter.com/yY1h4aOgXK
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 23 juillet 2018
La question est désormais de savoir pourquoi l'Elysée a menti sciemment. Car c'est bien cela qui est grave et non pas le pauvre dérapage d'un jeune excité. Le 19 juillet, Bruno Roger-Petit, porte-parole de l'Elysée, déclarait :
"Ayant outrepassé son autorisation de la même manière qu'Alexandre Benalla, il a été sanctionné, comme lui, par une mise à pied de 15 jours avec suspension de salaire. Il a été également mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République."
Autre déclaration croustillante du directeur de l'ordre public, qui met a mal la version selon laquelle Alexandre Benalla bénéficiait d'une autorisation le 1er mai pour accompagner les forces de l'ordre :
Le directeur de l'ordre public affirme que Benalla n'avait pas l'autorisation d'être aux côtés des forces de l'ordre le 1er mai pic.twitter.com/haPn01t1Qu
— BFMTV (@BFMTV) 23 juillet 2018