Bernard Plouvier
Un fou furieux poignarde et tue deux personnes (de sa famille) et en blesse une autre à Trappes, en gueulant la ritournelle : "allahou akbar", et notre chenu ministre de l’Intérieur – l’homme qui a si bien manœuvré dans l’affaire Benalla – nous apprend que l’assassin est un « déséquilibré mental ».
Que nous voilà bien informés ! On peut difficilement imaginer qu’un terroriste, qu’un meurtrier mû par le fanatisme politique ou religieux, ou encore par la haine raciale (car, n’en déplaise à nos maîtres, il existe des crimes à motivation raciste), soit autre chose qu’un paranoïaque délirant, un halluciné, déséquilibré par une psychose ou une drogue modifiant le bon fonctionnement du cerveau.
Bref, notre génie de la Place Beauvau fait dans le lieu commun, la platitude, l’évidence la plus criante. Il nous prend pour des demeurés. Et il n’a pas tort : la majorité de l’opinion publique est composée de veaux, s’il faut en croire un connaisseur gaullien. La Nation peut donc ruminer la phrase du bon ministre, puisqu’aussi bien un bovin, c’est « bête à manger du foin ».
Si chaque semaine nous amène son lot d’attentats et de crimes en Europe occidentale et scandinave, c’est que nous en sommes responsables. Nous avons accepté, par notre passivité et par l’élection des nervis de l’économie mondiale, ce très stupide et très inutile brassage des races et des cultures au sein de notre Europe.
Nous avons introduit en masse des mahométans, d’autant plus violents qu’un nombre étonnant d’imams militants les persuadent qu’ils vont gagner leur paradis en implantant la charî’a sur notre sol, qui sera « domaine de guerre » (dâr al-Harb) tant que l’islam n’y règnera pas en maître exclusif. Sauf pour les soufis, ces franciscains éthérés de l’islam, le djihâd est une réalité guerrière rendue obligatoire à tout croyant, robuste et en bonne santé, par une douzaine de sourates coraniques.
On nous a persuadés qu’il fallait introduire des millions d’extra-européens parce que nous étions en pénurie de travailleurs et qu’il fallait du sang neuf pour payer les trop nombreux retraités. Or, les statistiques nous prouvent que nous avons surtout importé des chômeurs, dépourvus de toute qualification professionnelle.
Veut-on prendre l’exemple de Trappes ? Il est démonstratif. Mais la réalité est la même partout : à Roubaix ou à Marseille, à Toulouse ou dans la région lyonnaise, à Rouen ou à Saint-Étienne. Elle l’est aussi en Allemagne, en Belgique, en Norvège et en Suède. Chez nos voisins, plus ou moins proches, les statistiques ethniques démontrent à l’évidence un fort taux de chômage chez les immigrés, bien supérieur à celui des autochtones.
Sur les 32 000 habitants de Trappes, on dénombre officiellement 28% d’immigrés (INSEE, données de 2014), soit 20% d’étrangers et 8% de naturalisés. En pratique, cette estimation est parfaitement inexacte puisque les nombreux enfants issus d’immigrés sont automatiquement déclarés de « nationalité française » par l’effet du droit du sol et comptabilisés dans la rubrique des autochtones.
Le taux de chômage est de 20% de la population en âge de travailler. Au conseil municipal, même les « étrangers » sont sûrs d’être écoutés : sur 35 membres, 10 sont des citoyens français d’origine africaine (noire ou maghrébine) et turque, ou apparentés par mariage. 28% de la population, 28% d’élus : la représentation démocratique est parfaite.
Une grave question se pose. Quand le peuple souverain a-t-il été consulté sur le bien-fondé de cette immigration massive d’origine extra-européenne ?
Avec en corollaire une question subsidiaire. Quand aurons-nous droit aux véritables statistiques ethniques, à la fois générales et catégorielles : les statistiques ethniques des chômeurs, des criminels et délinquants, des incarcérés, des « fichés » par la police ?
Grand Président, qui est en pleine forme, puisque revenu de vacances fort médiatisées, va très certainement consulter bientôt la Nation, seule titulaire légitime du Pouvoir, et, bien sûr, l’informer aussi complètement que possible. Il va le faire, puisque c’est un grand donneur de leçons de Démocratie… du moins pour l’étranger.