Ces élections ont surtout été marquées par une baisse des partis traditionnels et une progression des Démocrates de Suède, une formation eurosceptique et anti-immigration. Le bloc de gauche (Parti social-démocrate au pouvoir, les Verts et le Parti de gauche) a recueilli 40,6% des voix (soit 144 sièges sur 349) contre 40,3% pour l'alliance de droite (142 sièges), aucun des deux n'obtenant de majorité.
Le parti des Démocrates de Suède (SD) a obtenu 17,6% des voix, contre 12,9% lors des précédentes élections en 2014. Il réalise ainsi le gain le plus important parmi les partis, avec 63 sièges au Parlement, contre 49 auparavant, et devient le 3e parti du pays. Ce parti aura un rôle d'arbitre dans la composition du prochain gouvernement.
Le premier ministre social-démocrate suédois, Stefan Löfven, a appelé à une grande coalition à l'allemande :
"Une chose est sûre, personne n'a obtenu de majorité. Il est donc naturel de lancer une collaboration entre les blocs".
On voit combien ce type de coalition est un échec en Allemagne. Il serait plus naturel que les partis de droite forment une majorité avec les Démocrates de Suède.