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Brise nationale et influences

printemps-boticelli.jpgLes commentateurs de notre vie politique ont ironisé sur la rencontre fortuite (en fait soigneusement préparée par l’entourage des deux protagonistes) entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon sur le vieux port à Marseille vendredi soir, en présence de nombreux journalistes. L’après-midi, lors d’une réunion publique, le député socialo-trotskyste  de  la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône (centre-ville de Marseille), avait déclaré que M. Macron,  qui n’accueille pas assez de migrants à son goût,    était   « le plus grand xénophobe au monde. »  Ces deniers temps en effet, M.  Mélenchon  multiplie de nouveau  les déclarations  immigrationnistes, mises en sommeil lors de sa campagne présidentielle. Un choix tactique qui laisse à penser qu’il  croit son parti plus en capacité de capter  les suffrages des banlieues plurielles que celui  des catégories populaires dites de souche… Devant M. Macron, visiblement gêné par la question d’un journaliste, il  a d’abord   nié avoir tenu les propos cités plus haut sur le chef de l’Etat…avant d’avouer  piteusement une « exagération marseillaise. »  Assez habilement, le président de la république a accentué le malaise du lider maximo en lui rappelant que ce n’est pas lui et son parti mais bel et bien  le Rassemblement National  et  Marine Le Pen qui sont ses adversaires principaux.  « J’ai toujours du plaisir à discuter avec Monsieur Mélenchon : on n’a pas toujours les mêmes idées, mais c’est toujours respectueux et intéressant. On a des confrontations politiques mais ce n’est pas mon ennemi. »  Le RN est sans « aucun doute » plus dangereux que LFI  a affirmé l’ex banquier de chez Rothschild. 

Un danger  pour le système euromondialiste  à tuer les peuples assurément, qu’un autre homme du vieux  monde  de la finance, l’ex président du FMI Dominique Strauss-Kahn,  analysait lui aussi dans un  entretien accordé à l’Afp et publié hier. Cette assomption du vote anti-système découlerait  des scandales financiers, de  la crise des subprimes de 2008 :  « Il y a une conséquence de la crise qui, à mon avis, est complètement sous-estimée: les populismes que l’on voit apparaître partout sont le produit direct de la crise et de la façon dont elle a été traitée à partir de 2011/2012 en privilégiant des solutions qui allaient aboutir à accroître les inégalités. Le QE (rachats nets de dette par les banques centrales, ndlr) a été utile et bienvenu. Mais c’est une politique qui consiste fondamentalement à renflouer le système financier et donc à servir les plus riches de la planète. »

Il y a du vrai dans ce constat factuel, mais ladite explosion des inégalités  n’explique pas à elle seule le ras-le-bol devant l’immigration massive qui est un des marqueurs du populisme. Elle  n’explique pas non  plus le geste de cet immigré Afghan qui,  dimanche soir, armé d’un long couteau et d’une barre de fer,  a  blessé sept personnes, dont quatre grièvement, dans le 19e arrondissement à Paris.Les inégalités ne sont pas non plus la source de l’agression dont a été victime  de nouveau un jeune Allemand, frappé jusqu’à ce que mort s’ensuive,   dans la nuit de samedi à dimanche par deux migrants Afghans à  Köthen (länder de de Saxe-Anhalt). Hier soir, 3000 habitants se sont rassemblés dan cette ville entonnant les slogans « Résistance » et « Nous sommes le peuple » pour dénoncer  l’immigration-invasion et l’insécurité qu’elle génère.

La crise des subprimes n’est pas non  plus la cause de la percée de la droite nationale antibruxelloise  en Suède, nation  qui avait largement  ouverte ses portes aux flux d’immigrés en 2015 avec l’arrivée officielle de 160.000 demandeurs d’asile dans ce pays d’un peu plus  10 millions habitants.  Hier lors des élections législatives, le mouvement  Les Démocrates de Suède (Sverigedemokraterna, SD),  présidé Jimmie Akesson,  n’est pas parvenu à sa hisser sur la deuxième marche du podium mais progresse très fortement, (12,9% en 2014, environ  17,6% des votes ce dimanche, 62 sièges).  Un résultat salué notamment chaleureusement   par Marine  Le Pen et Matteo Salvini.

Le Parti social-démocrate (gauche) du  chef de gouvernement et  Premier ministre sortant Stefan Löfven,  l’homme qui se vantait il y a tout juste  trois ans d’être le héraut d’une Europe grand ouverte aux étrangers, « qui n’édifie pas de murs»,  a recueilli 28,4% des suffrages (en chute de  trois points). Les « conservateurs » du parti des Modérés, dirigé par  Ulf Kristersson,  sont  aussi en baisse avec moins de 20% des voix (19,8%, – 3,5 points).

Les partis suédois qui affirment qu’ils refusent de  pactiser avec le diable national, vont donc tenter de s’allier pour gouverner. Jimmie Åkesson  qui se  dit « prêt à parler, à coopérer, à négocier avec tous les partis », s’est d’ores et déjà  félicité de ce que Les Démocrates de Suède , « grands gagnants de cette élection »,   « vont  exercer   une véritable influence sur la politique suédoise. »

D’influence il était encore question  hier avec la présentation du rapport du très mondialiste  institut Montaigne, élaboré par le consultant   Hakim El Karoui  (ancien de la Banque Rothschild, ayant un temps travaillé dans le cabinet de Jean-Pierre Raffarin) énonçant des propositions pour réformer l’islam de France  et pointant la progression de l’idéologie islamiste au sein des populations mahométanes installées sur notre sol. M. Karaoui  avait dirigé il y a deux ans une étude, également pour le compte de l’institut  Montaigne, dont il ressortait que  28 % des 5 (?) 6 (?), 7 (?),  8 (?)  ou 9 (?)  millions de  musulmans de France estimaient  que la charia prévaut sur la loi de la République.

Pour lutter contre ce fondamentalisme, en provenance principalement de Turquie et d’Arabie saoudite,  « aujourd’hui en situation du monopole intellectuel, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les librairies » affirme M.  El Karoui, il s’agirait a-t-il détaillé sur RTL de  «créer une Association musulmane pour l’islam de France (Amif).» Soit  « une organisation neutre, indépendante des pays d’origine, indépendante de ceux qui tiennent aujourd’hui les mosquées, pour prélever une toute petite somme d’argent sur chaque acte de consommation et réinvestir cette somme d’argent dans le travail théologique, parce que c’est la mère de toutes les batailles (…).  Une taxe halal pourrait notamment être mise en place dans l’optique de financer l’islam de France  (…).  La future Amif pourrait investir dans la formation de cadres religieux, la construction pourquoi pas de certaines mosquées (…). Enfin, le rapport appelle à un renforcement de l’apprentissage de l’arabe à l’école publique:  Le nombre d’élèves qui apprennent l’arabe au collège et au lycée a été divisé par deux. Il a été multiplié par dix dans les mosquées, il faut savoir ce qu’on veut »

Les Français savent bien ce qu’ils veulent M.  El Karoui! Nos compatriotes ont compris que  le premier  moyen pour  lutter contre un fondamentalisme qui se nourrit mécaniquement  de la poursuite de immigration, c’est  l’arrêt de celle-ci et  même  l’inversion des flux migratoires.  Un  problème qui n’est certes  pas réductible à la question  de l’islam, Bruno Gollnisch l’a souvent dit,  sachant que beaucoup de musulmans vivent  aussi leur foi de manière paisible,  se reconnaissent  dans la pratique d’un islam  du juste milieu, loin, très loin, des délires et des dérives sectaires des takfiristes, salafistes et autres wahhabites. Il apparaît en outre parfaitement illusoire que  l’interprétation  du Coran et des Hadiths  puisse être réformée de l’extérieur  par les  vœux pieux de la très laïque  république française et  au nom  d’injonctions  émanant de machins comme l’institut Montaigne.

« Eviter une fracturation de la société » comme le dit aussi avec d’autres  Hakim El Karoui – et en fait de fracture elle est déjà consommée sur de nombreuses portions de notre territoire –    passerait  aussi par  la réaffirmation intransigeante du primat de nos us et coutumes, de notre exception culturelle française sur les  mœurs des populations extra-européennes  qui s’installent chez nous.  Lutter contre le prosélytisme des Fous d’Allah consiste aussi à ne pas avoir honte  des   racines helléno-chrétiennes de notre civilisation : non l’Europe n’est pas une terre vierge  réductible à la doctrine  libre-échangiste et au droit-de-l’hommisme!

Défendre la paix civile consisterait aussi à  expulser la totalité  des prêcheurs de haine, à interdire les mosquées salafistes, à mettre en place une vigoureuse politique d’assimilation des immigrés non européens  (qui le veulent ou le  peuvent)  et non pas à exacerber  le  communautarisme dont  l’apprentissage de l’arabe à l’école publique est un exemple emblématique. Mais à part les méchants populistes et les diables nationaux dénoncés par les Macron, les Mélenchon, les Pécresse, la commission européenne , qui a le courage de tenir ce discours de vérités, de voir la réalité en face et de la dire aux Français?  

https://gollnisch.com/2018/09/10/brise-nationale-et-influences/

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