Muriel Pénicaud, ministre du travail, annonce un plan de quinze millions d’euros pour aider à l’insertion des immigrés, réfugiés et autres demandeurs d’asile, et d’abord pour les aider à trouver du travail. C’est donc bien qu’il est prévu qu’ils restent. Définitivement.
Détaillant ce plan, Madame le ministre a expliqué qu’il fallait assurer une formation professionnelle à cette masse de réfugiés, afin qu’ils puissent plus facilement trouver du travail en France. Tout ceci part d’une gentille intention. Mais révèle aussi que ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux ne correspond absolument pas au discours qui nous a été tenu pendant des mois, à savoir que ces populations seraient confrontées à des situations mettant leur vie en danger, et qu’il fallait les accueillir jusqu’à ce qu’elles puissent rentrer chez elles.
Cette nécessité de leur assurer une formation professionnelle prouve d’abord que, contrairement à la légende, ces réfugiés n’ont pas de qualification.
Mais cette recherche d’emplois correspond à un second mensonge d’Etat et un second mensonge des grands (gros) médias : ils resteront. Il est prévu qu’ils restent. S’il s’agissait de vrais réfugiés politiques, comme on nous le soutient, ils resteraient dans le pays d’accueil jusqu’aux changements politiques attendus – des changements dont on peut imaginer qu’ils en seraient un peu les acteurs – avant de rentrer chez eux. Mais à partir du moment où ils sont formés à des métiers à exercer sur le territoire français, à partir du moment où le gouvernement finance des recherches d’emploi à leur profit, la théorie « scandaleuse », « mensongère » du « Grand Remplacement » ne paraît, hélas ! plus du tout une théorie, et certainement pas une théorie mensongère. Ces groupes d’étrangers dispersés dans des villes et villages, sur tout le territoire, nous allons donc leur payer, outre le gîte, le couvert, l’autocar et les cigarettes, des formations pour leur apprendre un métier, un métier qu’ils pourront exercer en France, et des coachs pour les former à la recherche d’emploi en France.
Six millions de demandeurs d’emploi ne suffisent donc pas. Il faut importer des réfugiés chômeurs, que l’on va essayer de recaser dans des emplois.
Un maître-mot qui leur ouvrira la porte des entreprises : « discrimination »
Mais la probabilité pour qu’ils trouvent du travail est faible, allez-vous penser, compte tenu de l’analphabétisme, du manque de bases techniques, de l’obstacle de la langue pour beaucoup d’entre eux.
Non, pas du tout ! Car il existe un maître mot qui devrait leur ouvrir toutes grandes les portes des entreprises, le mot « discrimination ».
Ne parlons même pas de préférence nationale, la loi l’interdit depuis longtemps. Mais si, à compétence égale ou supérieure, un autochtone est retenu pour un poste, contre la candidature d’un réfugié, gageons que les structures qui encadrent les réfugiés et qui les encadreront demain (sans doute les mêmes) crieront à la discrimination.
Mais, au fond, peut-être assistons-nous simplement à une expérience ? « Même si certains identitaires veulent ramener la France au vin, au saucisson ou je ne sais quoi, pour moi, la France, c’est avant tout une expérience », expliquait l’animateur d’une de ces associations.
Une expérience ? A quinze millions d’euros ? C’est alors une expérience à la docteur Folamour ! De celles qui se terminent souvent mal.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent