Bernard Plouvier
La révolte populaire des Gilets jaunes qui, contrairement au mouvement breton des Bonnets rouges, a touché la totalité du pays va perdre la bataille par la bêtise des uns, le cynisme des autres.
Macron, un surdoué de la démagogie mondialiste, a parfaitement compris la technique du pourrissement moderne des mouvements de grogne : la cuillère d’eau sucrée (qu’il fera d’ailleurs lourdement payer aux contribuables) et le noyautage par les ordures de service (les « casseurs », soit des vandales et des incendiaires à gages, qui s’offrent le luxe de rosser du « flic », friandise suprême des psychopathes violents).
Saluons l’exploit : Macron, le soi-disant fragile, va non seulement s’en sortir, mais parvenir à se transformer en Superman du rétablissement de l’ordre ripoublicain (perturbé par les nervis stipendiés par son Premier flic) et en Bon Samaritain de l’accueil des malheureux réfugiés de tous genres, coloris et continents, avec la bénédiction des mollahs, des archevêques des toquées de la générosité absurde et même du pape, tous au service du seul vrai dieu : Mammon (la divinité proche-orientale de la puissance liée à la richesse).
Quelle stupidité d’avoir fondé ce mouvement populaire sur de prosaïques revendications fiscales ! Les seuls sujets d’inquiétude à moyen et long termes de l’Occident, ce sont notre dénatalité et l’immigration-invasion qui dégénèrera en conquête violente, en guerre des races et des religions, une guerre qui sera gagnée par le plus violent, le plus brutal, le plus motivé, le moins encombré d’inhibitions d’ordre humaniste.
En plus de n’avoir pas créé de garde-fou pour éviter le noyautage par l’ordure et ses débordements criminels, les participants au mouvement actuel se sont trompés de cible. Et les commentateurs, abusés par le guignol Marx qui a infesté l’historiographie et la sociologie depuis un siècle et demi, y sont allés de leurs commentaires sur la guerre des classes, alors même que le problème français, depuis la IIIeRépublique, est celui d’une guerre des castes.
Il est évident que toujours et partout – probablement même depuis la préhistoire où l’on réglait les conflits en faisant son repas du vaincu -, celui qui se considère comme pauvre en biens et en jouissances veut ou piquer ses biens, voire prendre sa vie au « riche ». On n’a pas attendu le gros Karl pour observer le phénomène ni même pour l’étudier et y parer : toute vie organisée en cité repose sur une police pour protéger les personnes et les biens.
Depuis la fin du XIXesiècle, la France – à l’exception des années 1940-42, où un régime de Bien public a tenté d’instaurer une méritocratie, mais dans des conditions effroyables qui vouaient le projet à un échec certain - est dominée par des castes qui, comme partout en Occident, furent toujours entrouvertes à quelques jeunes gens dont l’ambition et la servilité servaient de sésame.
Plutôt que de débiter le catalogue absurde des revendications de détail, un véritable chef de mouvement aurait exigé davantage de démocratie : soit la fin du régime des castes et le recours automatique au peuple pour traiter les vrais sujets de société.
Tout poste payé avec l’argent public doit être pourvu par concours anonyme. On ne doit plus accepter l’ignominie des cooptations, sauf pour les inutilités foncières comme les académies de gâteux pontifiants.
Tout grand problème de société doit donner lieu à de vrais débats retransmis sur les chaînes de télévision d’État, suivis d’un vote populaire dont le résultat doit impérativement être respecté par l’Exécutif, car la souveraineté n’appartient qu’à la Nation.
C’est ainsi que doivent être traitées les questions majeures, qui engagent le présent et surtout l’avenir de notre peuple : immigration extra-européenne avec son corollaire l’islam conquérant (ou djihadiste), insécurité et rétablissement de la peine de mort, politique nataliste pour les nationaux de souche européenne et refus de l’avortement de complaisance ou des mascarades ridiculisant les notions de mariage et de famille, lutte active contre le chômage des Français de souche européenne, donc ré-industrialisation du pays – ce qui implique une politique protectionniste, qui ne fera hurler que les négociants et les financiers engagés dans l’économie globale.
Ces mesures dites structurelles sont les seules qui puissent justifier une mobilisation profonde et durable de notre Nation. Et non des réclamations qu’un pouvoir aux abois peut traiter par quelques cuillères d’eau sucrée... que le contribuable-consommateur devra payer très cher !
N’ayant strictement personne en face de lui, sauf des vieilleries sans imagination créatrice de la caste politicienne, Macron, boystar de la globalo-mondialisation, ne peut que triompher, jusqu’à ce que ses maîtres le jettent après usage.