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Charia et droits de l’homme : la grosse artillerie contre Grégor Puppinck

L’article de Grégor Puppinck sur la charia et les droits de l’homme, publié dans le Figaro Vox le 26 décembre, a fait l’effet d’une bombe.

Grégor Puppinck y démontre qu’un récent et solennel arrêt de la Cour européenne admet à présent le principe même de l’application de normes de la charia en Europe. Jusqu’alors, la Cour déclarait la charia « incompatible avec les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme ».

Grégor Puppinck souligne, en particulier, l’affirmation de la Cour selon laquelle un État n’est pas tenu, mais peut s’il le souhaite, « créer un cadre juridique déterminé pour accorder aux communautés religieuses un statut spécial impliquant des privilèges particuliers». « En d’autres termes un État européen peut accorder à sa communauté musulmane la liberté d’être régie par des normes de la charia, sans que cela soit, en soi, contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. » Puppinck précise que « deux conditions sont posées quant à un tel statut spécial : le respect de la volonté des intéressés et celui, elliptique, des “intérêts publics importants” ». Il déplore ensuite l’imprécision de ces conditions.

Si cet arrêt suscite tant d’inquiétude, c’est parce qu’il pose les fondements du cadre juridique de l’application de la charia au sein de la communauté musulmane en Europe, selon une conception communautariste et libertaire de la société.

Cet article a fait l’effet d’une bombe et a été partagé plus de 25.000 fois.

Les défenseurs de la Cour et du communautarisme libertaire ne se sont pas fait attendre. Dès le lendemain, ils orchestraient une campagne visant à disqualifier Grégor Puppinck, en soulignant notamment ses engagements catholiques. C’est Nicolas Hervieu, étudiant en thèse depuis plus de 10 ans, qui mena l’offensive. Il publia une (bien faible et mesquine) contre-tribune dans Le Figaro Vox, puis une série d’entretiens sur France Info, Le Parisien, Ouest-France, etc. dans le registre « ne vous inquiétez pas braves gens, tout va très bien », mais sans répondre à l’essentiel.

Grégor Puppinck a, à son tour, répliqué que Nicolas Hervieu ne répondait pas sur l’essentiel, mais seulement sur des points secondaires après avoir, plusieurs fois, déformé ses propos ou caricaturé ses intentions. Il a déclaré sur son compte FB « assumer pleinement chaque phrase » de son article. « Les attaques et critiques, relayées largement dans la presse, ne me font pas douter. »

Grégor Puppinck a mis le doigt sur un point sensible : la question de la place de la charia en Europe. Il ne fait aucun doute qu’une partie des dirigeants adeptes de la « société ouverte » souhaite accommoder une place à la charia en Europe. Pour preuve, tous les obstacles auxquels a été confronté le projet de résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur la « Compatibilité de la charia avec la Convention européenne des droits de l’homme » qui sera débattu et adopté le 22 janvier prochain à Strasbourg.

Durant ce débat à l’Assemblée du Conseil de l’Europe, l’ECLJ organisera un séminaire de haut niveau avec la participation de femmes ayant subi l’application de la loi islamique et d’universitaires.

L’ECLJ lancé une pétition pour encourager les parlementaires à maintenir fermement le principe du refus de toute application de la charia en Europe.

https://www.lesalonbeige.fr/charia-et-droits-de-lhomme-la-grosse-artillerie-contre-gregor-puppinck/

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