Quelques récentes décisions de la Justice française engendrent quelques réflexions sur l’impartialité des juges français et leur liberté de juger face à la pensée unique…
6 jeunes nationalistes, âgés de 20 à 27 ans, ayant revêtu le gilet jaune lors de l’acte III du 1er décembre dernier ont écopés de peines sévères après avoir été reconnus coupables de « participation à une entente en vue de commettre des violences ou des dégradations » : trois des six garçons écopent de 4 mois de prison avec sursis, avec une interdiction de se rendre à Paris pendant six mois pour les deux provinciaux. Deux sont condamnés à 6 mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d’intérêt général. Et le dernier, le seul à comparaître détenu, prend 3 mois de prison ferme, mais sans mandat de dépôt (ce qui signifie que son reliquat de peine pourra être aménagé par un juge).
« Cette fois ça y est, vous avez vos fachos ! », a tonné, ironique, Me Frédéric Pichon, le conseil d’un des six prévenus au tout début des débats. « Il a une carte du Front national, une raison de plus de l’enfermer ! » a-t-il ajouté. Selon une “note blanche”, donc anonyme, rédigée par un service de renseignements spécialisé et transmise à la justice, ces jeunes nationalistes sont en effet qualifiés de “néo-fascistes”. Le qualificatif qui tue !
La justice française est soudainement devenue inflexible et rigoriste, elle qui a plutôt l’habitude d’user d’une large clémence lorsqu’il s’agit de « jdeunes » de banlieue. Il suffit de lire France Orange mécanique de Laurent Obertone pour avoir une petite idée du laxisme judiciaire lorsqu’il s’agit de chances pour la France…
Autre décision : le militant identitaire Boris Le Lay a été condamné à 6 mois de prison ferme pour avoir écrit « il n’y a pas de celtes noirs ». Et le rappeur noir Nick Konrad a été condamné à payer une amende de 5 000 € avec sursis pour avoir chanté « Pendez Les Blancs ».