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Pour Benjamin Griveaux, avoir des convictions ou être lucide, c’est diffuser des “fake news”

Pour Benjamin Griveaux, avoir des convictions ou être lucide, c’est diffuser des “fake news”

Charlotte d’Ornellas dénonce avec talent la mauvaise foi de Benjamin Griveaux :

Benjamin Griveaux annonce un débat hyper respectueux et sans caricature, à l’approche de la révision des lois de bioéthique : « Déjà que les européennes vont être sympas mais là, ça va être de la fake news en ébène massif sur les cellules souches, la recherche sur les embryons ou encore les accusations sur l’eugénisme généralisé. Wauquiez était d’ailleurs assez en avance là-dessus. Quant à LR, ils vous mettent François-Xavier Bellamy en tête de liste, vous avez compris. »

Cette déclaration est intéressante pour se faire une idée du sérieux de l’appellation « fake news »…

+ Sur les cellules souches, je le laisserai développer avant de commenter.

+ Sur la recherche sur les embryons : le rapport parlementaire préconise en effet d’étendre cette recherche, ou même d’autoriser la création d’embryons transgéniques :

– Proposition 15 : allonger la durée de culture de l’embryon

– Propositions 16 et 17 : assouplir le régime juridique de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines

– Proposition 18 : autoriser la recherche portant sur les cellules germinales de l’embryon

– Proposition 19 : lever les interdits de création de l’embryon transgénique.

Les embryons sont devenus une matière première traitée sans aucune considération pour le vivant. S’en offusquer relève plus de l’opposition que de la « fake news ».

+ Sur l’eugénisme : le rapport préconise bel et bien d’étendre les tests afin de mieux trier les embryons sains des embryons malades.

Les différents diagnostics pré-conceptionnels, pré-implantatoires et pré-nataux et l’éventuelle extension du recours à certains d’entre eux (Propositions 25 et 26) ne visent qu’une chose : repérer des maladies et trier les embryons pour ne garder que des enfants « sains » (ou avoir recours à une IMG en cas de découverte pendant la grossesse). On peut se débattre dans tous les sens, mais les mots ont un sens : c’est de l’eugénisme. Il n’est pas étatisé dans la mesure où il repose un fine sur des décisions individuelles, mais il est bien réel et pratiqué. Le dire relève bien plus de la lucidité – que la pratique soit assumée ou décriée – que de la « fake news ».

 

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