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Actualité du totalitarisme : première partie

Chronique de Paysan Savoyard (n°217 – février 2019)

Plusieurs événements récents soulignent que le Système, avec ses relais politiciens, médiatiques et judiciaires, a l’intention de poursuivre et d’accentuer sa politique immigrationniste. Ces mêmes épisodes confirment également s’il en était besoin la nature totalitaire du Système. Les observations que nous recensons ici viennent s’ajouter à ce que nous indiquions dans plusieurs articles précédents (voir notamment cette chronique). 

  • Le mensonge grossier et la provocation

En bon régime totalitaire, le Système recourt régulièrement au mensonge, souvent grossier, afin de se dédouaner de ses responsabilités et d’incriminer ses opposants. De nouveaux exemples récents sont à relever.

C’est ainsi que depuis le début du mouvement des gilets jaunes, le gouvernement met en cause la violence de « l’ultra-droite ». M. Attal a dénoncé « des actions fascistes, qui puent ». M. Griveaux a affirmé que le service d’ordre des manifestations était assuré par « des paramilitaires proches de l’extrême-droite ». Le même Griveaux a dénoncé «un visage raciste, antisémite et putschiste derrière les violences  ». Dans la même veine  un député LREM a déclaré que « des chemises brunes se cachaient sous beaucoup de gilets jaunes ». Or les violences et la casse sont à l’évidence attribuables pour l’essentiel aux casseurs d’extrême-gauche, « blacks-blocs » et « antifas ».

De même le gouvernement vient de mettre en scène une protestation nationale contre l’antisémitisme. En dénonçant les discours de haine et les groupuscules néo-nazis, en désignant  l’antisémitisme larvé des gilets jaunes infiltrés par l’extrême-droite, en évoquant « ce vieil antisémitisme tapi depuis des siècles dans les profondeurs de la société  française »,  il s’agit pour le Système de mettre en cause de façon explicite l’extrême-droite. Or rien ne prouve que l’extrême-droite soit pour quoi que ce soit dans les actes antisémites commis ces dernière semaines, qu’il s’agisse des tags sur une boîte aux lettres à Paris, de la dégradation de l’arbre planté en souvenir d’Ilan Halimi ou encore des croix gammées tracées sur les tombes juives du cimetière de Quatzenheim. Dans le cas de l’agression verbale d’A. Finkielkraut, il paraît même établi que l’homme ayant proféré les insultes et les menaces, loin d’appartenir à l’extrême droite, est au contraire… un musulman salafiste.

La ministre M. Schiappa vient d’atteindre un sommet dans la provocation mensongère en déclarant qu’il existait une « convergence idéologique entre la Manif pour tous et les terroristes islamistes ».  Cette provocation reflète le rôle qui a été imparti à Mme Schiappa : comme c’était le cas de Mme Taubira sous M. Hollande, Mme Schiappa a pour mission d’attirer sur elle la détestation d’un grand nombre d’électeurs dans le but de la détourner du président. Mais la provocation de Mme Schiappa a une dimension plus significative encore : elle est un nouvel exemple de la rhétorique adoptée par le Système depuis maintenant plusieurs années, qui consiste à mettre sur le même plan extrême-droite et islamistes, à les présenter comme les deux faces d’une même pièce, comme deux pôles extrêmes qui se renforcent l’un l’autre, également nocifs et dangereux, et qu’il convient donc de combattre avec la même vigueur. Le but de l’opération est double. Il s’agit à la fois pour le Système de justifier les mesures qu’il prend pour museler l’extrême-droite. Cette désignation de deux extrémismes à combattre permet également au Système de paraître occuper une position de juste milieu raisonnable, et ce alors même que sa politique d’immigrationnisme forcené est brutale et extrémiste.

Les accusations grossièrement mensongères qu’il multiplie illustrent le caractère totalitaire du Système : elles démontrent que celui-ci ne reculera devant aucun procédé pour museler et réduire au silence ses opposants.

  • L’occultation des faits gênants

Autre aspect de sa politique totalitaire, le Système s’attache à occulter ou à dissimuler les faits qui peuvent apporter un éclairage gênant sur la politique qu’il suit. C’est ainsi que l’incendie d’un immeuble à Paris, qui a tout de même fait 4 morts, a été oublié en 24 heures. Cet épisode mettait en effet le Système en cause  à plusieurs titres. Il illustrait d’abord le laxisme du système judiciaire et psychiatrique, qui venait de relâcher la veille une personne déjà mise en cause et condamnée pour divers actes délinquants et violences. L’épisode révélait également que l’immeuble visé était occupé essentiellement par des immigrés, alors même qu’il est situé… dans le 16e arrondissement, soulignant ainsi la vitesse à laquelle s’opère l’installation massive des immigrés sur toutes les portions du territoire. Surtout l’auteur de l’incendie en question était originaire de l’immigration… On peut affirmer sans risques que l’affaire aurait occupé l’espace médiatique pendant des semaines si l’incendiaire avait été un Français de souche…

De même l’attentat islamiste qui vient de se produire à Marseille a été totalement occulté. L’opération d’occultation a été grandement facilitée par le fait que l’attentat n’a fait que des blessés. Il s’est agi pourtant d’un attentat en bonne et due forme, le terroriste ayant semble-t-il sélectionné les victimes de ses coups de couteau en fonction de leur nationalité.

À suivre

https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2019/02/23/actualite-du-totalitarisme/

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