Éric Ciotti refuse l’ouverture des ports français aux clandestins de l’Open Arms « aucun bateau ne doit accoster en France. Emmanuel Macron trahit les Français en acceptant que des clandestins soient répartis sur notre sol sans aucune concertation parlementaire et populaire. »
L’équipage illégal de l’Open Arms a débarqué dans la nuit de mardi à mercredi sur l’île de Lampedusa avec, à son bord, plusieurs clandestins.
Au nom de la France Emmanuel Macron, tout comme cinq autres pays européens, s’est engagé à les accueillir alors même que la crise migratoire frappe l’Europe depuis plusieurs années. Cette position de pseudo solidarité est irresponsable et trahit les Français qui refusent cette immigration massive pour laquelle ils n’ont jamais été consultés. C’est cette fausse générosité qui est à l’origine de tels drames alors que seule la fermeté peut être gage d’humanité. Le rôle des États est de sauver des vies mais pas de se faire les complices répétés et aveugles des passeurs.
Un an après le chantage de l’Aquarius le problème reste entier : des clandestins sont accueillis en Europe alors que nos capacités d’intégration sont largement saturés et sans aucun consentement populaire et parlementaire. Je regrette que le projet de hotspots promis par Emmanuel Macron pour étudier les demandes d’asiles dans les pays d’origines soit toujours lettre morte.
Les associations d’extrême gauche qui réclament que les maires des villes portuaires ouvrent leurs ports aux migrants font preuve d’une irresponsabilité confinant à l’inconscience. Les ports français ne doivent pas devenir de nouveaux Lampedusa. Je m’y refuse. Ce sont en priorité les ports d’Afrique du Nord qui doivent accueillir ces clandestins. Ceux qui se félicitent de l’arrivée en Europe de clandestins sont les complices des passeurs.
Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.com