A noter : après la rédaction de cette note, on apprenait que le Tribunal administratif de Rennes annulait l'arrêté municipal, mais que le Maire - fermement soutenu par la quasi totalité de ses administrés - faisait appel : on reste donc en plein dans "l'affaire"...
Une centaine de personnes se sont rassemblées, le samedi 17 août, à Rennes devant la préfecture de Bretagne pour soutenir le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), Daniel Cueff, convoqué jeudi devant la justice. Son tort ? Le 18 mai, il avait pris un arrêté interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 m de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel ».
« Madame la préfète, laissez nos maires nous protéger », « Pesticides, riverains, agriculteurs, tous victimes », « Stop pesticides, nous voulons des coquelicots », pouvait-on lire sur des banderoles. Les participants répondaient à l'appel du collectif Nous voulons des coquelicots de Langouët, village de 602 habitants situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Rennes.