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Pas grand chose à voir avec l'environnement
Atlantico.fr : Le texte de Greta Thunberg publié dans Project Syndicate identifie trois causes qui peuvent être à l’origine du réchauffement climatique dont le racisme et le système patriarcal entre autres. Au vu de cela, quels sont les discours de ces mouvements portés par Greta Thunberg ?
Laurent Alexandre : D’emblée, une chose étonnante est que ce discours a été écrit, ce qui montre bien que les spin-doctors (ou communicants) qui manipulent Greta Thunberg se sentent tout puissants.
Ils se permettent de dire que le CO2 n’est pas leur objectif contrairement au fait de mettre la société occidentale – responsable de tous les maux de la terre - à mort.
Ils ont tout de même dit que la crise climatique est liée au patriarcat raciste, colonial, oppressif et qu’il est nécessaire de le démanteler.
C’est un discours trotskiste, révolutionnaire au sens propre du terme et il est très étonnant de voir ce passage à l’acte car ils vendent la mèche alors que jusqu’à présent ils n’ont jamais dit quel était leur véritable agenda.
On est passé en réalité de la défense des coquelicots à la volonté de détruire l’homme blanc, hétérosexuel, chrétien et européen.
Pour un peu, cela donnerait raison à Eric Zemmour.
Était-ce un phénomène latent dans le mouvement écologique tel qu’il s’organise autour de cette figure-ci ?
Greta Thunberg est issue d’un milieu d’extrême-gauche et jusqu’à présent, elle n’avait jamais commis de faute.
Elle n’avait jamais révélé le fait que son agenda n’était pas écologique mais révolutionnaire.
Dans son article, elle ne se réfère qu’à un courant écologique par opportunisme et le CO2 est le levier pour changer la société et pour la faire rentrer dans un paradigme d’extrême-gauche.
Je ne doute pas une seconde que ce ne soit pas elle qui l’ai écrit, ce n’est pas un discours spontané.
Il a clairement été écrit par son entourage.
Le produit Greta n’est pas un produit vert, mais rouge.
Vous dites que cela révèle une forme de trotskisme. S’agit-il réellement d’une idéologie communiste ou est-ce un gauchisme culturel venant des universités américaines ?
On se croirait sur le campus d’Evergreen.
C’est un discours qui fait de l’homme blanc hétérosexuel et père de famille le responsable de la totalité des malheurs sur terre.
C’est une énorme faute de communication car on ne peut plus dire après un tel écrit «je ne m’occupe que de la science, du CO2, de la réalité scientifique ».
C’est un discours politique extrémiste, masochiste pour l’Europe, qui est rendue responsable de tout ce qui ne va pas sur terre.
Soit c’est une manipulation d’extrême-gauche dès le premier jour, soit les écologistes qui entouraient Greta Thunberg ont laissé passer la place à des gauchistes qui n’en ont que faire du CO2 et dont l’objectif est de mettre bas la culture occidentale.
C’est un revirement massif et rien n’obligeait l’entourage de cette demoiselle à sortir un discours de cette violence-là.
Ce discours sera-t-il écouté dans le monde ?
Il y aura deux conséquences : ceux qui disent que l’écologie n’est pas le point premier et ceux qui disent qu’elle a raison.
Il peut y avoir une polarisation accentuée et pas du tout une décrédibilisation de Greta Thunberg qui restera une égérie.
Une fois que l’on a tenu ce type de propos, on ne peut plus jamais revenir en arrière et expliquer que l’on ne s’occupe que de la science.
On est sur un registre autre.
Elle a réussi à isoler les leaders de différents pays lors de son discours à l’ONU en organisant une attaque contre la France par exemple qui n’a jamais débouché par ailleurs.
A partir de ce moment-là, des gens se sont mobilisés contre Greta Thunberg car ils ont compris son manège.
Il est par ailleurs intéressant de voir qu’elle n’a jamais émis une seule critique contre le plus gros pollueur de la planète, à savoir la Chine.
Elle ne s’intéresse qu’à l’attaque de l’Europe et le reste du monde à tous les droits.
Elle attaque sans cesse la France, or nous sommes le pays dans le monde avec le meilleur ratio de CO2 par richesse produite, car Emmanuel Macron a été faible avec elle, plutôt que d’attaquer les vrais pollueurs qui eux sont forts.
Elle ne tiendrait pas deux minutes sur la place Tienanmen.
Ils ont tout de même dit que la crise climatique est liée au patriarcat raciste, colonial, oppressif et qu’il est nécessaire de le démanteler.
C’est un discours trotskiste, révolutionnaire au sens propre du terme et il est très étonnant de voir ce passage à l’acte car ils vendent la mèche alors que jusqu’à présent ils n’ont jamais dit quel était leur véritable agenda.
On est passé en réalité de la défense des coquelicots à la volonté de détruire l’homme blanc, hétérosexuel, chrétien et européen.
Pour un peu, cela donnerait raison à Eric Zemmour.
Était-ce un phénomène latent dans le mouvement écologique tel qu’il s’organise autour de cette figure-ci ?
Greta Thunberg est issue d’un milieu d’extrême-gauche et jusqu’à présent, elle n’avait jamais commis de faute.
Elle n’avait jamais révélé le fait que son agenda n’était pas écologique mais révolutionnaire.
Dans son article, elle ne se réfère qu’à un courant écologique par opportunisme et le CO2 est le levier pour changer la société et pour la faire rentrer dans un paradigme d’extrême-gauche.
Je ne doute pas une seconde que ce ne soit pas elle qui l’ai écrit, ce n’est pas un discours spontané.
Il a clairement été écrit par son entourage.
Le produit Greta n’est pas un produit vert, mais rouge.
Vous dites que cela révèle une forme de trotskisme. S’agit-il réellement d’une idéologie communiste ou est-ce un gauchisme culturel venant des universités américaines ?
On se croirait sur le campus d’Evergreen.
C’est un discours qui fait de l’homme blanc hétérosexuel et père de famille le responsable de la totalité des malheurs sur terre.
C’est une énorme faute de communication car on ne peut plus dire après un tel écrit «je ne m’occupe que de la science, du CO2, de la réalité scientifique ».
C’est un discours politique extrémiste, masochiste pour l’Europe, qui est rendue responsable de tout ce qui ne va pas sur terre.
Soit c’est une manipulation d’extrême-gauche dès le premier jour, soit les écologistes qui entouraient Greta Thunberg ont laissé passer la place à des gauchistes qui n’en ont que faire du CO2 et dont l’objectif est de mettre bas la culture occidentale.
C’est un revirement massif et rien n’obligeait l’entourage de cette demoiselle à sortir un discours de cette violence-là.
Ce discours sera-t-il écouté dans le monde ?
Il y aura deux conséquences : ceux qui disent que l’écologie n’est pas le point premier et ceux qui disent qu’elle a raison.
Il peut y avoir une polarisation accentuée et pas du tout une décrédibilisation de Greta Thunberg qui restera une égérie.
Une fois que l’on a tenu ce type de propos, on ne peut plus jamais revenir en arrière et expliquer que l’on ne s’occupe que de la science.
On est sur un registre autre.
Elle a réussi à isoler les leaders de différents pays lors de son discours à l’ONU en organisant une attaque contre la France par exemple qui n’a jamais débouché par ailleurs.
A partir de ce moment-là, des gens se sont mobilisés contre Greta Thunberg car ils ont compris son manège.
Il est par ailleurs intéressant de voir qu’elle n’a jamais émis une seule critique contre le plus gros pollueur de la planète, à savoir la Chine.
Elle ne s’intéresse qu’à l’attaque de l’Europe et le reste du monde à tous les droits.
Elle attaque sans cesse la France, or nous sommes le pays dans le monde avec le meilleur ratio de CO2 par richesse produite, car Emmanuel Macron a été faible avec elle, plutôt que d’attaquer les vrais pollueurs qui eux sont forts.
Elle ne tiendrait pas deux minutes sur la place Tienanmen.