« Il y a ici essentiellement des cheveux blancs, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? ».
Ces aveux sortent de la bouche d’une vieille dame, remarquée par un journaliste d’Ouest-France à l’occasion d’un rassemblement à Quimper pour la journée internationale des migrants, le 18 décembre.
Comme dans d’autres villes de Bretagne à cette occasion, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées à Quimper (signe d’une mobilisation qui, malgré l’écho médiatique qui en est fait à chaque fois, malgré les subventions à certaines associations, ne prend pas) devant la préfecture, pour distribuer des tracts appelant à l’accueil et aux régularisations massives de migrants.
Derrière ce rassemblement, toujours les mêmes associations (dont les appellations changent en fonction des villes et des départements) : Droit d’asile Quimper Cornouaille, CNT, NPA, PC Quimper, Fraternité Douarnenez, Temps partagé, France insoumise, EELV, FSU, Sud/Solidaires, La Cimade, Mouvement de la paix, 100 pour un toit, la LDH, Extinction rébellion et Accueil Réfugiés Cap.
Toujours les mêmes profils de militants également : des personnes âgées comme en témoignent les cheveux blancs, retraitées pour la plupart, anciens fonctionnaires pour beaucoup.
On les retrouve à Quimper, comme à Lannion, ou encore à Rennes, où la population étudiante était plus nombreuse, accompagnée de migrants (au total, 300 personnes pour une ville de 215 000 habitants).
On les retrouve à Quimper, comme à Lannion, ou encore à Rennes, où la population étudiante était plus nombreuse, accompagnée de migrants (au total, 300 personnes pour une ville de 215 000 habitants).
« Ce sont la génération des boomers, qui ont profité du plein emploi, d’une société apaisée, et qui aujourd’hui, militent pour faire venir toujours plus d’immigrés dans le pays, menaçant notre avenir et celui de nos gamins » témoigne Pierre, un maçon de 32 ans, qui regardait les retraités s’embrouiller gentiment avec la police lors de la manifestation quimpéroise.
« C’est une putain de génération égoïste. Ils sont en train de creuser notre tombe, et le pire, c’est qu’on les écoute, on leur donne la parole, alors même qu’ils sont minoritaires. Mais comme ils sont en retraite, ils ont un sacré paquet de temps de nuisance disponible, pendant que nous, on bosse et qu’on sera obligé de subir le monde qu’ils nous façonnent. Va falloir qu’on se réveille un jour, parce que quand je vois ce qu’est devenu Nantes, et même ce que devient parfois Quimper, ça m’inquiète pour ma Bretagne… »
Il est vrai que les photos qui s’enchaînent dans les journaux de la presse mainstream concernant les actions en faveur des migrants témoigneraient presque d’un « portrait type » de leurs défenseurs : une majorité de cheveux blancs, l’air toujours grave et sérieux, accompagnés de quelques étudiants en sarouels, et d’anticapitalistes en Adidas trois bandes.
On caricature, vous en êtes vraiment certains ?
« C’est une putain de génération égoïste. Ils sont en train de creuser notre tombe, et le pire, c’est qu’on les écoute, on leur donne la parole, alors même qu’ils sont minoritaires. Mais comme ils sont en retraite, ils ont un sacré paquet de temps de nuisance disponible, pendant que nous, on bosse et qu’on sera obligé de subir le monde qu’ils nous façonnent. Va falloir qu’on se réveille un jour, parce que quand je vois ce qu’est devenu Nantes, et même ce que devient parfois Quimper, ça m’inquiète pour ma Bretagne… »
Il est vrai que les photos qui s’enchaînent dans les journaux de la presse mainstream concernant les actions en faveur des migrants témoigneraient presque d’un « portrait type » de leurs défenseurs : une majorité de cheveux blancs, l’air toujours grave et sérieux, accompagnés de quelques étudiants en sarouels, et d’anticapitalistes en Adidas trois bandes.
On caricature, vous en êtes vraiment certains ?
Yannick Bertel
Crédit photo : DR
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