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Griveaux : quand la République cannibale dévore ses valets.

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L'avis de Jean-François Touzé
Un peu plus d'un an après avoir courageusement fui de son ministère lors d'une manifestation des Gilets jaunes, Benjamin Griveaux, tout à la fois méprisable petit marquis poudré et roquet aboyant de la macronie, doit être à nouveau exfiltré : cette fois, de sa campagne municipale parisienne.
Décidément, l'ancien Porte parole du gouvernement n'a guère de chance avec les engins élévateurs...
Benjamin Griveaux n'est, pour autant et quelques soient ses frasques, que l'enseigne blème d'un régime décomposé, d'un Système liquéfié, d'un État décadent et corrompu, d'une République agonisante devenue — transparence oblige, réseaux sociaux commandent et règlements de comptes exigent — cannibale de ses propres valets.
Non l'affaire Griveaux n'est pas une menace mortelle pour la démocratie comme le répète depuis ce vendredi matin la voix officielle du totalitarisme bienpensant. 
C'est, au contraire ce que la Caste au pouvoir nomme démocratie qui est la mort des peuples.

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