Liberoquotidiano.it – Peu de médecins, peu d’infirmières, peu d’unités de soins intensifs, risque d’engorgement, voire d’effondrement. L’urgence du Coronavirus a mis en lumière ce que les citoyens et les administrateurs locaux savent depuis longtemps.
Il y a eu l’austérité, la dette à contenir (qui a plutôt explosé), mais pour les migrants, curieusement, on a trouvé les financements. Vous vous souvenez tous d’Emma Bonino, qui a expliqué comment le gouvernement Renzi a obtenu à l’époque une certaine flexibilité (c’est-à-dire la possibilité de faire des déficits) en échange de l’accueil de clandestins.
Bref, il y avait de l’argent pour l’accueil. Et pas simplement deux sous. Il n’existe pas de comptes précis, mais depuis 2010, l’Italie a dépensé environ 20 milliards pour accueillir et soutenir les demandeurs d’asile ou autres. Durant la même période, le système national de santé a perdu 37 milliards.
(…) Argent de poche quotidien, dépenses de santé, personnel: les dépenses sont passées d’un peu moins d’un milliard en 2012 à plus de 4 milliards en 2018. Au cours de la période de 2014 à 2016, l’urgence des migrants a coûté – selon une étude du centre d’étude ImpresaLavoro – environ 6 milliards 145 millions d’euros.
Selon le journal italien Libero Quotidiane, lorsque Matteo Salvini était ministre de l’Intérieur, et grâce à la réduction des débarquements et à l’introduction de décrets de sécurité, les dépenses des migrants ont baissé de 1,5 milliard.
(…) Liberoquotidiano.it via Les Observateurs