Dans ce nouveau volet de notre enquête, Jean-Claude Rolinat, écrivain et grand voyageur, collaborateur régulier à la revue Synthèse nationale, décortique la crise sanitaire actuelle et la crise économique future, avec la vision critique qui est celle du militant aguerri qu'il est aussi.
S.N.
Jean-Claude Rolinat
Jamais la formule « le capitalisme apatride, anonyme et vagabond » n’a claqué au vent avec une telle vérité. Un virus parti du fin fond de la Chine communiste, a grandement perturbé la marche du monde, entrainant dans la mort de dizaines et des dizaines de milliers de terriens. Certains, qualifiés de « complotistes », vont même jusqu’à suspecter la Chine d’avoir volontairement propagé le virus pour s’assurer une domination économique totale ! Tant que nos Dupon(d)t de la CIA, du Mossad, du Mi6 et autre DGSE, n’auront pas tiré les choses au clair dans l’empire de Xi-Jin-Ping, nous nous abstiendrons de prêter l’oreille à pareille rumeur. Sans en complètement fermer la porte… En revanche, il ne serait pas impossible qu’une malheureuse manipulation l’ait ouverte au Covid-19 !
Que peut bien vouloir dire « produire français » ?
Aujourd’hui, les entreprises peuvent passer de mains en mains, être rachetées, disparaitre, renaitre sous une autre forme ailleurs que dans leurs lieux de naissance traditionnels. Les fonds de pensions anonymes sont là, dirigés par des managers dont la seule préoccupation est la rentabilité pour complaire à leurs actionnaires. Lesquels se moquent bien de l’avenir des personnels et des produits, comme de leurs premières chemises, tuniques, ou djellabas : seul compte le profit, le profit à tout prix. Dans ce jeu mortifère, l’humain n’a aucune valeur, il est interchangeable. En dépit de la doctrine marxiste de leur parti unique, les Chinois appliquent un capitalisme implacable, intransigeant pour les travailleurs, simples robots humains sans aucune liberté syndicale ou autre.
Aux manettes de ce capitalisme-là, en rupture totale avec le capitalisme « de papa », entrepreneurial, bref le patronat paternaliste, - comme le fut, par exemple, Michelin -, des « anonymes » apatrides, payés pour obtenir toujours plus des esclaves modernes. Partageant la même religion mondialiste, Il y a des hommes et des femmes qui se réunissent, certains dans l’ombre, comme le groupe Bilderberg, qui prône une « gouvernance mondiale », ou le Club le Siècle, qui rassemble à Paris, autour d’un déjeuner, décideurs, journalistes et politiques. D’autres en pleine lumière, professent la même adoration des vertus d’une oligarchie mondiale et solidaire, comme le World économic forum de Davos, lancé en janvier 1971 par le professeur Klaus Schwab, ou encore le Council for foreign relations, mieux connu sous le sigle CFR, créé en 1921, ayant son siège à New York. N’oublions pas non plus un individu comme Georges Soros, qui tire, notamment, les ficelles de la Cour européenne des droits de l’homme, en ayant infiltré ses créatures. Une Cour qui rend toujours des jugements allant de plus en plus dans le sens d’un arasement complet des souverainetés nationales. Juif américain, Hongrois de naissance, cet homme-là, emblématique, - comme beaucoup d’autres moins ou mieux connus, tels par exemple le sultan de Bruneï et les princes émiratis ou qataris -, tire les ficelles de multiples ONG, forcément transnationales, au service exclusif d’intérêts privés. Il n’hésite plus à affronter frontalement un État, comme la Hongrie, son pays natal. Le mondialisme ne tient pas compte des spécificités humaines, des cultures, son seul but est de faire de l’argent, de l’argent à tout prix. Pire que l’Avare de Molière ou que l’oncle Picsou de Disney ! La Chine de Pékin est ainsi devenue l’usine du monde, - les jouets à quasiment 100 % ! -, comme le Bangladesh l’est dans la confection, ou l’Inde avec les produits pharmaceutiques. Produire toujours plus et moins cher, importer, par exemple, des haricots verts du Kenya, alors que nos producteurs garderaient les leurs sur les bras ! Et pourquoi faire venir des kiwis de Nouvelle-Zélande alors que l’Europe en produit ? La machine s’est emballée. D’une mondialisation régulée des échanges commerciaux, on est passé à la folle mécanique mondialiste. Dans mon village, l’écluse facilite le passage des péniches d’un niveau de la Seine à l’autre. Les barrières protectionnistes, négociées au coup par coup, pays par pays, produit par produit, devraient jouer ce même rôle, afin d’éviter que nos industries, comme les péniches sur les hauts fonds, ne se fracassent sur l’énorme rocher du différentiel des coûts de production. Sans oublier les « tricheurs » de l’U-E, agissant en toute légalité, comme l’Irlande, qui attirent les entreprises en raison de leur faible fiscalité. L’Union européenne, à cet égard, ne joue pas ce rôle protecteur et d’harmonisation, qui devrait être le sien. Comment faire participer dans la même compétition, des pays avec une fiscalité, des normes et des régimes sociaux totalement différents ? C’est mettre, sur la ligne de départ, dans les starting block, un coureur avec un boulet au pied face à un autre, libre de ses jambes.
Et vint le Coronavirus
« Gouverner, c’est prévoir », nous enseigne le dicton. Ce gouvernement, comme ses prédécesseurs, dispose d’antennes suffisantes ici ou là, que le commun des mortels n’a pas à sa disposition et qui l’informent des réalités à l’instant T. L’équipe de Macron peut être légitimement accusée de n’avoir pas su envisager cette vaste pandémie qui, certes, a surpris tout le bon peuple, mais pas les « sachants ». Dès que l’ampleur du phénomène s’est révélée, d’abord en Chine, - laquelle a menti sur le nombre de personnes touchées et sur les dates de départ de l’épidémie, notamment à Wuhan -, et légèrement plus tardivement chez notre voisin italien, des mesures adéquates auraient dû être prises. Or, rien ou presque, des atermoiements un pas en avant, un pas en arrière. Une folle inconscience, par exemple, en laissant venir le 26 février à Lyon, 3 000 supporters italiens lors d’un match de football, et en n’interdisant pas, pas tout de suite en tout cas, les vols en provenance de Chine tout d’abord, et d’Asie dans son ensemble, ensuite. Une illustration éclatante des méfaits du mondialisme : la liberté totale de circuler sans, quasiment, aucun contrôle. Le fameux « laisser faire, laisser passer », dans toute sa « splendeur ». Sans oublier que, cédant à la pression de TOUS les partis politiques, il faut bien le reconnaitre, - et qui auraient hurlé au « déni de démocratie » en cas contraire -, les autorités françaises, faisant preuve de faiblesse, ont maintenu au 15 mars le premier tour des élections municipales. Avec, comme immédiate conséquence, probablement, la contamination de nombre d’électeurs, d’assesseurs et de futurs élus. À cet égard, le Président du Sénat, Gérard Larcher, comme le Président de l’Association des maires de France, le « jeune » Baroin, ont aussi leur part de responsabilité. Cette épidémie dite covid-19, a été traitée au début, avec légèreté, une quasi insouciance. N’est-ce pas le Président de la République lui-même qui, allant au théâtre avec madame, priait les gens d’avoir une vie normale, avant, quelques jours plus tard, de faire machine arrière et d’inviter le bon peuple à se calfeutrer ? Pourquoi avoir procédé par étapes, d’abord la fermeture des établissements scolaires, puis celle des lieux publics et ensuite, de ne décider seulement que fin mars, le confinement total ? Prenant la parole courant mars, le chef de l’État annonçait la fermeture des écoles, mais se refusait à fermer les frontières pour éviter « l’écueil », disait-il, du « repli nationaliste », alors qu’Allemands, Italiens, Suisses et Espagnols bouclaient les leurs, refoulant sans scrupules nos ressortissants ! Pour sa part, son de cloche légèrement dissonant, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education « antinationale », avait affirmé quant à lui, que « nous n’avons jamais envisagé de fermeture totale de toutes les écoles ». Pour, finalement, après fermeture, décider de les rouvrir progressivement en mai. Qui était dans le vrai, qui était dans le faux ? En fait, qui est le « patron » ? Pagaille à bord !
Une pagaille décisionnelle
Quelle incohérence, quelle absence de concertation. Il s’est même trouvée une « sommité » de l’hôpital de la Salpêtrière, - par charité chrétienne, je tairai son nom -, pour affirmer qu’il était inutile de fermer les dites frontières, car le coronavirus les franchissait allègrement tout seul. Evidemment qu’il les franchit, mais avec un humain, ou véhiculé dans des camions ou des containers qu’il aurait suffi de décontaminer. Par idéologie, par un sectarisme aveuglant, par peur de devoir s’aligner sur le RN, les souverainistes et autres populistes, le monde macronien a laissé les barrières ouvertes. C’est une attitude criminelle, n’ayons pas peur des mots.
Combien de victimes auraient pu être épargnées, si la France avait été bouclée, en temps et en heure ? Ce sera à la commission d’enquête parlementaire qui ne manquera pas d’être mise sur pied, de lancer des investigations à l’issue de la crise et, éventuellement, de saisir la Cour de justice de la république. Sans oublier les parents des personnes décédées dans d’affreuses conditions de solitude, - bien souvent des gens très âgés dans ces EHPAD qui ne sont que des camps de concentration à visage humain -, et une coalition de soignants qui ne devrait pas manquer de souligner leur manque de moyens.
N’ayons pas la mémoire courte, comme le disait un célèbre Maréchal : c’est le refus gouvernemental précédant la crise, pour augmenter le budget « santé », qui est coupable. Les primes annoncées arrivent bien tard. Les faits étant têtus, et devant l’ampleur du bilan chaque jour égrené par le docteur Salomon, directeur de la santé publique (1), le gouvernement s’est enfin résigné : « halte, on ne passe plus ! ».
Pourtant, rappelons-nous du début de la tragédie, quand des avions rapatrièrent de Chine des expatriés qui furent mis en quarantaine, alors que les équipages militaires, eux, avaient des autorisations de sortie. Or, nous savons que le Covid-19 qui a contaminé le département de l’Oise, première poche repérée en France avec le Haut-Rhin, - ici, au sein d’une assemblée évangéliste -, est parti de la base aérienne de Creil, département de l’Oise !
Des « Pinocchio » ou des « Gaston Lagaffe » ? Les deux mon général !
Ces dirigeants sont, soit des menteurs, soit des incapables ou, pire encore, les deux ! Le 24 janvier, premier jour de l’apparition… « officielle » du virus en France, c’est Édouard Philippe, Premier ministre, qui déclarait « Les risques de propagation du virus dans la population sont très faibles ». On en reste abasourdi !
À l’heure où j’écris ces lignes, fin avril, nous déplorons 20 000 morts, dont près de 8 000 rien que dans EHPAD et autres maisons de retraite. Les médecins ont été soumis, bien des fois, à un choix « cornélien », devant « trahir » le serment d’Hippocrate, face aux décisions qu’ils avaient à prendre au plus fort de la crise, par manque de lits et de respirateurs. Pour les plus de 70/80 ans qui étaient atteints, c’était le risque d’être sacrifiés, et de terminer prématurément leur vie dans une housse avant d’être envoyés à l’incinérateur. Cette terrible et sournoise pandémie n’a épargné personne, pas même des personnalités : Franck Riester, le ministre de la Culture, Christian Estrosi, maire de Nice, Christian Jacob, patron des Républicains, Boris Johnson, Premier ministre britannique. Eux, au moins, ils s’en sont sortis vivants, ce qui n’a pas été le cas de Patrick Devedjian, ancien ministre, président du conseil départemental du 92, ou le chanteur Christophe, par exemple. Au début de la crise, selon les dires de nos excellences, les masques n’étaient pas un impératif nécessaire, les réservant aux seul personnels soignant.
Aujourd’hui, les mêmes se battent à l’international pour en importer des millions et des millions, ou incitent des entreprises françaises à en confectionner. Ironie du sort, c’est de Chine que devrait en être importé le plus grand nombre ! Les carences de l’État sont telles, que beaucoup de municipalités ont commandé elles-mêmes ces masques « grand public », afin de les distribuer à leurs administrés. Ayons l’honnêteté de saluer ces efforts, des efforts, toutefois, bien tardifs. La fameuse formule du « en même temps », c’est toute l’ambigüité du « Macronisme ».
« Nous sommes en guerre », a dit le président. Mais quand on est « en guerre », il faut donner des moyens aux troupiers. Or, aide-soignant(e)s, infirmier(e)s et médecins, déjà en nombre insuffisant, n’ont pas été équipés comme ils l’auraient dû. Faute d’avoir eu la possibilité d’effectuer des tests et d’avoir suffisamment de masques, comme à Taiwan, au Japon ou en Corée du Sud, nos dirigeants n’avaient pas d’autre solution, il est vrai, que d’imposer le confinement, avec quelques aménagements pour permettre à la population de s’alimenter. (Les habitants des banlieues « ethniques » n’ont pas, ou peu, respecté les consignes, en profitant au passage, pour agresser, une fois de plus, pompiers et forces de l’ordre. Il est vrai que les dealers sont gênés dans leur lucratif business !) Incroyable même, afin d’éviter des « incidents », le sieur Nunez, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, donnait consigne à ses policiers de ne pas contrôler, encore moins de verbaliser ces gens-là ! Ce qui n’a pas empêché des dérapages dans les « quartiers sensibles » et autres « zones de non droit » comme ils disent : Gennevilliers, Grigny, Villeneuve la Garenne , Chanteloup les Vignes, Clichy sous Bois et autre Saint-Denis…
Bravo à tous « les obscurs et les sans grade »
Il faut saluer le courage de tous les salariés qui n’ont pas fait jouer leur droit de retrait, toutes ces petites mains des grandes surfaces, derrière leurs caisses, jusqu’ aux « gros bras » derrière leurs volants sur les routes, ou les éboueurs, actifs comme toujours, pour le ramassage des ordures ménagères. Anonymes, ils continuent toutes et tous leur travail ingrat, malgré les risques qu’ils encourent. Le plus triste, le plus émouvant dans cette épreuve que traverse l’Europe et particulièrement notre pays, c’est que les familles des personnes qui décèdent ne peuvent pas revoir, une dernière fois, leurs parents, ni assister à leurs funérailles.
C’est l’horreur, comme l’est sous nos yeux ce véritable mini « holocauste » dans les EHPAD, ces « casernes à vieux », transformées par la contamination en véritables mouroirs. On ne peut être que bouleversé devant la détresse de toutes ces personnes de grand âge, seules, isolées dans leurs chambres, qui ne peuvent pas recevoir la visite de leurs proches (2), qui ne peuvent plus converser avec les autres résidents, et qui n’ont pour seule compagnie qu’un fugitif moment avec les soignants. C’est une tare énorme de la République que d’avoir laissé partir, comme des chiens, des milliers de vieillards qui étaient notre longue mémoire. Je suis obligé de le constater et de le dire, mais c’est LA vérité : en Afrique, tout au moins en zones rurales, les anciens sont rarement abandonnés au bord de la route. Et même si le confort de nos EHPAD et autres maisons de retraite n’a, bien sûr, rien à voir avec la misère… « noire », la considération dont sont entourés les anciens, les « sages » africains, n’a rien à voir avec la sècheresse de cœur qui a accompagné le départ de nos « vieux ».
Et tout cela s’est déroulé sur fond de polémique entre « mandarins », les uns prônant telle ou telle solution, d’autres écartant d’emblée les idées du professeur Raoult, atypique spécialiste marseillais des infections virales.
Souvent femme varie
Scandale dans le scandale, l’attitude de madame Buzyn, ci-devant ministre de la santé, abandonnant son poste en pleine bataille, pour mieux se consacrer aux élections municipales parisiennes, - sur ordre du Président ? -, après la défection forcée de son camarade Benjamin Griveaux, très… grivois ! Dans une interview publiée dans le quotidien vespéral de référence, Le Monde, daté du 17 mars, elle affirmait avoir prévenu les autorités, - le Chef de l’État ? -, sur la radicale virulence de ce virus, alors que le 24 janvier, sensiblement à la même époque, juste avant l’émergence de la pandémie en France, elle disait que « les risques de propagation du virus sont faibles ». Que croire, qui croire ? On lui aurait su gré d’avoir quitté son maroquin et d’avoir sonné le tocsin sans succès, et non pour concourir dans la farce municipale parisienne où, d’ailleurs, elle a pris « une veste » la rhabillant pour l’hiver.
Depuis, la dame, pour se faire pardonner, - oublier ? -, a repris sa blouse blanche de médecin pour donner, parait-il, un coup de main à ses confères... Mais la suite de son interview était assez lamentable, gémissant sur son sort : « je me demande ce que je vais faire de ma vie », s’interrogeait-elle, alors que les victimes du Covid-19 tombaient, tombent, comme des mouches. Quelle ne se fasse pas trop de souci, son époux Yves Levy, ancien PDG de l’INSERM, Institut national de la santé et de la recherche médicale, venait d’être nommé au Conseil d’État ! Comme jadis d’autres hiérarques socialistes, serait-elle, seront-ils, « responsables, mais pas coupables », alors qu’ils nous apparaissent totalement englués dans la gestion de la crise, tout au moins à ses débuts ? Simples citoyens mais électeurs, Il ne nous appartient pas encore de sanctionner, mais d’évaluer, de juger. Et nous avons assisté à un festival d’atermoiements, de va – et- vient préjudiciables à la santé du pays. Il est vrai qu’une énorme pression psychologique a pesé, pèse encore, sur les épaules du ministre de la Santé, du Premier ministre et du Président. Les « sachants », membres de Comités « Théodule », lesquels conseillent nos dirigeants avant que ces derniers n’arrêtent leurs décisions, ont aussi une part de responsabilité. Mais, une fois l’épreuve passée et les plaies douloureusement refermées, le pays doit demander des explications. Ce sera l’heure des comptes.
Après tout, les membres de l’exécutif, au premier rang desquels trône Emmanuel Macron, ont cherché par le suffrage universel à occuper les postes à haute responsabilité, où une faible majorité les a installés. Mais, comme l’enseigne un proverbe, « à toute chose, malheur est bon » : le nombre des accidents de la route a diminué, mais surtout, surtout, aux yeux de tous les Européens, l’Eurocratie bruxelloise a montré sa totale incompétence, elle s’est révélée totalement inutile, elle qui a passé son temps à chercher des « poux dans la tête » du Hongrois Victor Orban, ou de la Pologne, et à négocier l’entrée dans l’Union Européenne, de la Macédoine du Nord et de l’Albanie, venues avec leur sébile ! Et l’on apprenait, « en même temps », que la France s’apprêtait, dès que la crise serait, pour le plus gros, derrière nous, accueillerait 350 mineurs isolés en provenance de l’île grecque de Lesbos, afin d’affirmer sa solidarité dans la crise migratoire ! Cela s’ajoutait, entre autre, aux dépenses engagées pour la remise de la dette africaine dans le cadre de la lutte de ce continent contre le coronavirus. Sans compter ces centaines et ces centaines de milliards à trouver, avant de les injecter dans notre économie en perdition. Décidément, Macron faisait et fait danser l’anse du panier… Et nous, consternés, nous assistons à l’agitation de tous ces « branquignoles » ! Une fois que la sérénité sera revenue, il faudra absolument que nos industriels pensent à « rapatrier » en France notre savoir-faire, et que le made in France soit autre chose qu’une formule creuse pour appâter le gogo, autre chose qu’un T-shirt de marin rayé de bleu et de blanc !
En résumé
La France, petit à petit, s’est laissée déposséder de son pouvoir d’intervention économique, par la mondialisation non régulée du commerce, et l’abandon à d’autres de secteurs entiers, stratégiques pour la nation. Son « européisme forcené », et une désindustrialisation au bénéfice d’un tertiaire parfois trop envahissant, comme de mauvaises algues, ont fini par « l’achever ». Il faudrait que la France et une Europe nouvelle, débarrassées des iniques contraintes bruxelloises, se dotent, à nouveau, de tous les attributs de la souveraineté: des États forts, des frontières sûres, - intérieures et extérieures -, qui ne soient pas des passoires, une indépendance militaire, des groupes industriels puissants à l’abri de raids malfaisants de traders, lesquels sont au service d’intérêts qui ne sont pas les leurs. Et, cerise sur le gâteau, la France et ses partenaires européens, devraient se libérer de la dictature insidieuse du politiquement correct qui les paralyse, tel le venin d’un serpent. En un mot comme en cent, retrouver la fierté et la jouissance de la puissance !
Notes
(1) Directeur-général de la santé publique, il fut membre, en compagnie de Benjamin Griveaux, du cabinet de Marysol Touraine, ministre de la santé sous le quinquennat de François C’est pendant cette mandature, que les masques commandés par la précédente ministre Roselyne Bachelot pour lutter contre le H1N1, « s’évaporèrent »…
(2) Finalement, à la mi-avril, le gouvernement français décidait d’assouplir les conditions des visites des proches des résidents des maisons de retraite, afin de rompre un isolement, aussi redoutable que le covid, en tout cas suicidaire, des personnes âgées. Une mesure de bon sens prise trop tard : combien de ces vieilles personnes ne seraient-elles pas mortes prématurément, de neurasthénie et de détresse psychologique, si pareille mesure avait été prise plus tôt ? Difficile à évaluer.